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Née en 2017 au sein du laboratoire « Biomédical et Santé » de l’École des Mines de Saint-Étienne, Predisurge a été pensée par Jean-Noël Albertini, chirurgien vasculaire (devenu directeur médical), David Perrin, thésard (devenu directeur technique) ainsi que le professeur Stéphane Avril (sans rôle au sein de la société). La startup développe des solutions logicielles prédictives pour les interventions cardiovasculaires.
Concrètement, elle conçoit des jumeaux numériques basés sur l’imagerie préopératoire pour aider les médecins à mieux planifier et exécuter leurs interventions endovasculaires. Après un premier tour d’amorçage d’un montant de 1,5 millions d’euros en 2020, l’entreprise a levé 6,5 millions en série A en novembre 2023 auprès du fonds de capital-risque italien LIFTT, la Banque européenne d’investissement et la Commission européenne – avec le soutien de Saint Victor Capital, UI Investissement et Crédit agricole.
« En 2024, nous prévoyons la commercialisation et l’internationalisation de nos produits, notamment grâce à une autorisation de mise sur le marché américain prévue en septembre 2024, explique Bruno Virieux, Directeur Général de Predisurge. En parallèle, nous visons une industrialisation de notre processus tout en poursuivant notre effort en R&D sur de nouveaux produits adaptés à de nouveaux organes. »
Les derniers fonds récoltés seront d’une part alloués à l’effort R&D de Predisurge, d’autre part à la commercialisation des produits via des congrès internationaux et des communications scientifiques, mais aussi au lancement prochain de l’industrialisation de sa production. L’objectif étant de parvenir à la rentabilité dans les trois prochaines années.
KABDEL MEDIA
