Accusée par sa locataire de la laisser vivre dans un appartement à l’état « indécent », Clarisse Agbégnénou a donné ce mardi sa version des faits.
Le 12 octobre dernier, Clarisse Agbégnénou était publiquement mise en cause dans le média Streetpress. Dans son article, le média donnait ainsi la parole à Aminata Diabaté, présentée comme locataire d’un appartement de 57 m² situé à Maisons-Alfort (94), dont la propriétaire n’est autre que la judokate tricolore. La locataire y accusait cette dernière de lui louer un logement « indécent » (qualificatif dont la gradation est juste en-dessous de l’insalubrité). Ce mardi devant la presse, la double championne de judo a donné sa version de la situation.
Selon les services de la municipalité venus faire des relevés à la demande de la locataire, le taux d’humidité constaté dépassait les 75% dans l’appartement en question. Un état de fait que n’a d’ailleurs pas nié Clarisse Agbégnénou qui a cependant contre-attaqué. « J’ai été très malheureuse de voir comment les faits ont été détournés. […] Je suis vraiment de bonne foi et j’ai fait tout mon possible pour que cette personne soit bien. » Face à la presse présente dans les locaux de l’Insep, la judokate a continué : « J’ai engagé une entreprise pour effectuer les travaux, mais la porte n’a jamais été ouverte. J’espère maintenant que cela va se résoudre très rapidement. »
Des messages d’insultes
Visiblement remontée, Clarisse Agbégnénou a ensuite dit sa colère face à la situation : « J’accepte toutes les critiques et le débat […]. Mais mentir et me faire du mal alors que j’essaie de faire en sorte que la personne soit bien, ça me dérange énormément et je trouve cela dommage de vouloir m’accabler, simplement parce que je suis une personnalité publique. » Ajoutant qu’elle recevait « des messages d’insultes » depuis la parution de l’article dans Streetpress, la jeune femme s’est enfin adressée directement aux journalistes : « Si vous avez besoin d’une information, j’ai tous les papiers qui démontrent que j’ai fait appel à une entreprise et que j’ai également appelé le service d’urbanisme de la ville, qui est passé. »
Comme l’indique Le Figaro, Clarisse Agbégnénou a décidé de porter l’affaire en justice. Elle a ainsi missionné un avocat, dans le cadre d’une action contre sa locataire pour lui réclamer des loyers impayés d’un montant estimé à 5624 euros. Et la sextuple championne du monde de conclure : « Les faits ont été détournés. Le mensonge, cela m’affecte. (…) Je trouve cela tellement décevant de mentir. » Elle a tout de même indiqué qu’elle relancerai une entreprise pour que les travaux soient faits, à condition que sa locataire soit « enfin prête à ouvrir sa porte« .
KABDEL MEDIA
