Accusée de mensonge, la femme de Lloris crie au scandale

La polémique ne désenfle pas. Le week-end dernier, Marine Lloris avait poussé un coup de gueule contre l’hôpital de Cagnes-sur-Mer, qui aurait refusé de la soigner par « crainte de ne pas être payé ». Résidente anglaise, la jeune femme n’avait pu présenter de carte vitale. « Pour la première fois, je ne me suis pas sentie à ma place dans mon pays, dans la ville où je suis née », avait-elle écrit, pointant du doigt le « mépris » et l’« arrogance » du personnel soignant et se disant « choquée ».

En début de semaine, Alexandra Cittadini, la présidente et directrice générale de la polyclinique de Saint-Jean, était montée au créneau dans les colonnes du Figaro pour livrer sa version des faits. « Vers minuit, il y avait déjà douze patients, dont cinq en situation instables et un dans un état critique. On a indiqué à Madame Lloris qu’elle ne pourrait pas être prise en charge immédiatement, et celle-ci n’a pas souhaité attendre. Elle est donc partie », a-t-elle expliqué, ajoutant que Mme Lloris s’était montrée « assez véhémente avec le personnel » et que la clinique soignait tout le monde, « même les gens qui viennent en maillot de bain et sans papiers sur le moment ».

Mais cette réponse de la clinique de Cagnes-sur-Mer a fait bondir Marine Lloris, qui en a remis une couche sur Instagram ce mercredi. « À mon arrivée, il y avait une seule personne en salle d’attente. Je me suis présentée à l’accueil, j’ai expliqué mon problème. Étant résidente en Angleterre, je ne possède pas de numéro d’assuré social. J’en ai immédiatement informé mes interlocutrices qui m’ont répondu ne pas pouvoir me recevoir et me soigner faute de numéro d’assuré social », a-t-elle assuré, avant d’en appeler à la vidéo: « La salle était certainement sous vidéo… les images ne laisseraient pas place au doute : je n’ai pas été considérée et je n’ai pas été vue par qui que ce soit qui aurait jugé mon état de santé. Qu’il y ait un manquement dans le process de gestion de l’arrivée des malades est une chose, que la direction de la clinique m’attaque personnellement et remette en doute ma parole pour le justifier est aussi grave qu’indigne. »