Alaphilippe, nouvelle catastrophe

La soupe à la grimace continue pour l’équipe Soudal Quick-Step sur le Tour de France. Après deux premières étapes sur lesquelles Julian Alaphilippe est passé au travers malgré un profil taillé pour lui, les deux premiers sprints massifs ont également tourné au cauchemar. Seulement quatrième, lundi, à Bayonne, Fabio Jakobsen, le sprinter maison, a en effet lourdement chuté dans le final, mardi, sur le circuit de Nogaro.

Et s’il a pu se relever et passer la ligne d’arrivée, le Néerlandais portait les stigmates de cette lourde chute. « Il a des écorchures au coude, à l’épaule et au dos », a expliqué Patrick Lefevere à Sporza après l’arrivée avant de faire le récit des événements. « Julian Alaphilippe voulait remonter Fabio Jakobsen car l’équipe était trop loin. Ils n’ont pas réussi à deux, ce qui est logique car aucune équipe ne veut céder sa place », a-t-il ainsi confié.

C’est inévitable avec autant de sprinters

Moins à l’aise dans le rôle de poisson pilote qu’un Matthieu van der Poel, pour beaucoup dans les deux succès remportés par Jasper Philipsen, Julian Alaphilippe a donc obligé Fabio Jakobsen à se débrouiller seul. « Jakobsen a donc jeté un coup d’œil vers l’avant pour voir s’il pouvait remonter seul. Mais à ce moment-là, Mathieu van der Poel est arrivé avec Philipsen sur la droite. Il a foncé dans sa roue avant et Fabio est tombé », a ainsi poursuivi le boss de la Quick-Step.

Si de nombreuses critiques ont été adressées aux organisateurs depuis lundi en raison des tracés jugés trop dangereux pour une arrivée au sprint, Patrick Lefevere se voulait plus fataliste. « Avec autant de coureurs qui prennent des risques, il y a toujours des chutes. C’est inévitable avec autant de sprinters », a-t-il soufflé. Le début du Tour n’en tourne pas moins à la catastrophe pour la Soudal-Quick Step.