Plus en odeur de sainteté à la Quick-Step, Julian Alaphilippe devrait animer le marché des transferts. Un marché où la formation Arkea-Samsic a de solides ambitions.

Julian Alaphilippe est sous pression. Conséquence d’une première moitié de saison des plus poussives. Le coureur tricolore sera forcément très attendu sur le Tour de France. Agacé par le manque de résultats du double champion du monde, Patrick Lefevere laisse filtrer son exaspération depuis plusieurs mois, pointant du doigt son salaire XXL. Et ce alors que le patron de la Quick-Step doit bâtir autour de Remco Evenepoel une équipe capable de gagner le Tour.

Après près d’une décennie à la Quick-Step, Julian Alaphilippe pourrait quitter la formation belge et ce malgré un contrat qui court jusqu’en 2024. Le natif de Saint-Amand-Montrond ne sera en tout cas pas retenu si une équipe tape à sa porte. Plusieurs écuries auraient coché son nom sur leurs tablettes parmi lesquelles Israël-Premier Tech, AG2R ou Arkea-Samsic. Accueillie dans le World Tour cette année, l’équipe bretonne ne manque pas d’ambitions. En témoigne son intérêt récemment révélé par Le Télégramme pour Benoît Cosnefroy, l’un des coureurs français les plus courtisés.

Suite à la non-prolongation de Nairo Quintana, Arkea-Samsic a la latitude financière pour frapper un gros coup sur le marché des transferts. Et Julian Alaphilippe compte clairement parmi les coureurs convoités. Le patron de l’équipe française, Emmanuel Hubert ne s’en était pas caché dans Bistrot Vélo au début de la saison. « Pourrais-je prendre une option sur Julian s’il était libéré ? Pourquoi pas, après il est sous contrat jusqu’en 2024. Je m’intéresse beaucoup à Julian parce que d’une part, c’est un garçon très, très sympathique. En plus, il est venu ici à la maison. C’est quelqu’un de très attachant, avait-il confié. Il est quand même double-champion du monde et a porté le maillot jaune à plusieurs reprises sur le Tour de France de façon mémorable et remarquable. »

« On avait parlé mais il n’était pas forcément câblé pour revenir dans une équipe française à ce moment-là. On est dans le cyclisme, on a deux roues et ça tourne. Est-ce que je le rappellerai s’il était câblé pour revenir dans une équipe française ? Exactement », avait-il poursuivi. Quatre mois après ces propos, Julian Alaphilippe n’a jamais semblé aussi disposé à vivre une nouvelle aventure.


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