Alerte attentat, grosse inquiétude sur le Tour !

Lorsque le Tour de France s’est élancé du Pays Basque le 1er juillet dernier, la France vivait alors au rythme de violentes émeutes déclenchées par la mort du jeune Nahel, tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle. Dans ce contexte, la direction du Tour craignait que la course ne devienne la cible d’individus malveillants souhaitant utiliser la vitrine que représente la Grande Boucle, pour faire entendre leur voix. C’est ce qui aurait pu se passer mercredi, à l’occasion de la onzième étape. Un homme a appelé le « 17 » pour indiquer qu’un engin explosif allait être placé sur le parcours. La police a immédiatement réagi et est remonté jusqu’à l’individu qui a été interpellé et déféré devant la justice.

L’épisode a été relaté samedi par L’Équipe. Le média sportif a d’emblée indiqué que la menace proférée par l’individu était « mensongère« . Lorsqu’il a appelé le centre d’information et de commandement de la police, l’homme de quarante-huit ans a donc parlé de « l’imminence du dépôt et de l’explosion d’un engin explosif improvisé sur le parcours« . Une action visant « la représentation du président de la République, Emmanuel Macron« , présent ce jour sur l’étape. L’enquête aussitôt lancée a permis de remonter à un homme habitant à Brest, « sans antécédents judiciaires« , qui aurait agit selon ses dires sur « motif politique« . Durant sa garde à vue, le suspect a par ailleurs confirmé « n’avoir jamais possédé un quelques engin explosif« .

Convoquer au tribunal

Placé sous contrôle judiciaire, l’individu va désormais devoir répondre de son acte. Le média a ainsi ajouté qu’il a été placé sous contrôle judiciaire et qu’il passera devra répondre à la convocation du tribunal correctionnel de Brest au mois de septembre prochain. Il risque deux ans de prison, ainsi qu’une amende de 30.000 euros. De son côté, le Tour de France poursuit sa route, pour le moment sans encombre.