Le 5 janvier, lors d’un vol de la compagnie Alaska Airlines, une de ses portes s’est arrachée. Depuis, l’Administration fédérale de l’aviation civile américaine (FAA) a ordonné des vérifications sur les modèles 737 Max 9 de Boeing. Lundi 8 janvier, après inspection, les compagnies United Airlines et Alaska Airlines ont indiqué avoir découvert des dysfonctionnements importants sur d’autres appareils similaires.
Ces dernières années, les problèmes de confections s’enchaînent pour Boeing. Lundi 8 janvier, les compagnies américaines United Airlines et Alaska Airlines ont révélé avoir découvert plusieurs boulons mal vissés lors de vérifications sur les portes condamnées de ses Boeing 737 MAX 9, a annoncé la FAA dans un communiqué de presse. Ces défauts présents sur les carlingues du modèle Boeing 737 Max, sont les mêmes qui avaient causé l’incident lors du vol reliant Portland (Oregon) à Ontario (Californie). C’est un coup de massue pour Boeing, qui voit la plupart de ses avions vendus à des compagnies américaines rester cloués au sol. Leur fiabilité est durement remise en cause, car elle « n’assurerait plus la pleine sécurité des passagers et membres d’équipages », rapporte nos confrères de La Tribune. La compagnie aérienne United Airlines qui possède de loin, le nombre le plus important de 737 Max 9, avec ses 79 appareils opérant sur des vols commerciaux, voit un grand nombre de ses vols être annulés explique l’Administration fédérale de l’aviation civile américaine. Toutes ces vérifications se sont donc avérées très utiles, car elles ont permis de détecter plusieurs soucis de confections, comme des « équipements mal fixés ». Les découvertes mettraient finalement en cause une mauvaise installation du panneau, qui obstruerait les portes de sorties, a expliqué Alaska Airlines dans une déclaration à l’AFP. Pour l’heure, la porte qui s’était arrachée de la carlingue de l’avion, ce vendredi, a été retrouvée dans le jardin d’un particulier à Portland.
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KABDEL MEDIA