Le groupe informatique chute en bourse et annule son projet d’augmentation de capital. Atos est en grande difficulté financière et annonce la nomination d’un mandataire pour encadrer ses discussions avec les banques
Atos plonge à la Bourse de Paris. Le groupe d’informatique français, a annoncé lundi 5 janvier avoir nommé « un mandataire ad hoc », afin d’encadrer ses discussions auprès des banques, car le groupe est en grande difficulté financière. Atos a aussi annoncé annuler son projet d’augmentation de capital, lancé l’été dernier et officialise la poursuite de discussions avec le milliardaire Daniel Kretinsky, afin de lui céder une partie de ses activités. Pour l’heure, ce ne sont que « des mesures préventives », pour mener « des discussions avec ses banques en vue de parvenir à un plan de refinancement de sa dette financière », ont-t-ils indiqué dans un communiqué.
Des heures sombres pour le groupe informatique qui n’arrive pas à relever la barre depuis des problèmes financiers importants, engendrant une chute de 25% à la Bourse de Paris. Pour rappel, l’entreprise doit rembourser 4,8 milliards d’euros dans les six prochaines années, à commencer par un emprunt de 500 millions d’euros en novembre 2024, un prêt de 1,5 milliard d’euros en janvier 2025 et enfin un autre emprunt de 750 millions en mai 2025, rapporte Le Figaro. « Compte tenu de l’évolution du contexte du marché, les conditions de réalisation du projet d’augmentation de capital avec droits préférentiels de souscription de 720 millions d’euros ne sont plus réunies », a souligné Atos. Ce projet, qui avait été annoncé à hauteur de 900 millions d’euros l’année dernière, avait pourtant déjà été revu à la baisse début janvier, d’après Capital. Les discussions avec EPEI, soit la société d’investissement du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, se poursuivent donc, mais sans la certitude qu’elles aboutissent à un accord entre les deux parties.
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