Alors qu’une nouvelle fois, la France ne comptera aucun représentant en deuxième semaine, à Wimbledon, Fabrice Santoro, consultant de la chaîne beIN Sports pendant le tournoi, n’est pas étonné du tout étant donné les positions des Français au classement mondial.
Il y a quelques semaines, Roland-Garros avait tourné au fiasco une nouvelle fois pour les joueurs français, qui avaient tous brillé par leur absence au 3eme tour. Et ce pour la deuxième fois en trois ans. Wimbledon n’a pas fait mieux. Et là encore, c’est sans le moindre de nos représentants que débutera la deuxième semaine du tournoi. Après l’élimination, pratiquement dans le même temps, des deux derniers rescapés du tableau masculin Alexandre Muller et Quentin Halys sans pour autant démériter contre Carlos Alcaraz pour l’un et Jannik Sinner pour l’autre, tous les espoirs avaient reposé sur Caroline Garcia.
Malheureusement, la numéro 5 mondiale, sur la lancée de son début de saison très décevant, s’est encore pris les pieds dans le tapis (contre Marie Bouzkova pour la deuxième année de suite) et a rejoint à son tour ce raté collectif des Bleus. Et si certains n’hésiteront pas comme cela avait déjà été le cas à Paris à tirer la sonnette d’alarme devant ce spectacle bien désolant, Fabrice Santoro, lui, n’est pas surpris de ne plus avoir à commenter aucun Français au bout de six jours. L’ancien joueur aujourd’hui consultant pour la chaîne beIN Sports invite d’ailleurs les sceptiques à se plonger dans le classement mondial masculin, dans la mesure où il faut descendre jusqu’à la 35eme place pour trouver le mieux classé de nos joueurs.
Santoro : « Ca doit changer »
Dans ces conditions, difficile aux yeux de Santoro, d’espérer davantage que de franchir quelques tours. « il y avait 16 joueurs français engagés mais au 3eme tour d’un Grand Chelem, il reste 32 joueurs. Combien a‑t‐on de garçon dans le top 32 ? Zéro, donc c’est logique. En deuxième semaine, il en reste 16. S’il n’y a pas de joueurs français dans les 32 meilleurs, il n’y en a pas dans les 16. Donc, c’est tout à fait logique de ne pas avoir de Français en deuxième semaine », analyse le natif de Tahiti, très lucide sur la situation actuelle et bien regrettable de notre tennis mais qui ne veut pas noircir le tableau plus qu’il ne l’est déjà actuellement néanmoins. « C’est factuel et on est triste, bien évidemment, de voir ça mais on espère qu’on aura très vite des jours meilleurs. » « Ca doit changer », insiste d’ailleurs l’ex-17eme mondial.
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