Rassuré sur sa forme lors de la première étape pyrénéenne, David Gaudu a souffert, jeudi, dans la montée finale, lâchant du temps sur ses principaux adversaires dans la course au podium.
Comme attendu, il y a bien deux courses chez les cadors du Tour de France, celle entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar et celle entre tous les autres, qui visent tous la troisième marche du podium sur les Champs-Elysées. Si Jay Hindley a cru pouvoir perturber le duel entre le Slovène et le Danois, il a dû se faire une raison, jeudi, après avoir tenté de prendre la roue des deux extraterrestres dans le Tourmalet.
Néanmoins l’Australien a encore pris du temps sur la plupart de ses rivaux dans la montée finale vers Cambasque et notamment sur David Gaudu, désormais rejeté à 2’29’’ de la troisième place. « Je n’étais malheureusement pas dans ma meilleure journée. J’avais quand même des bonnes sensations dans la montée finale, mais j’ai explosé d’un coup à 2 bornes et demie du sommet », a ainsi confié le leader de la Groupama-FDJ, ajoutant : « Cependant, on sait que le Tour est une course d’endurance, sur laquelle il y a des journées où on est très bien mais aussi des journées plus difficiles. Il faut continuer à s’accrocher, en sachant que les Alpes vont être décisives dans tous les cas. On ne va pas perdre le cap. »
Le Breton voulait néanmoins voir le verre à moitié plein. « Mine de rien, je remonte petit à petit quelques places au général », a ajouté celui qui pointe désormais à la 7e place du classement général. Au micro de RMC, Marc Madiot a livré une analyse similaire. « On a fait la course au deuxième niveau, a-t-il soufflé. Il y a le niveau au-dessus et le niveau moyen-bon du Tour de France, on était à ce niveau-là. Ça va se jouer à la régularité, il ne faudra pas avoir de mauvaise journée. Et être au contact en permanence et laisser les deux autres (Pogacar et Vingegaard) s’éplucher entre eux. »
KABDEL MEDIA
