Un mois après avoir été condamné à un an de prison ferme pour violences conjugales, le pilier dont le contrat avec Clermont débute ce samedi, Mohamed Haouas, a été condamné à neuf mois de prison ferme dans une affaire de violences commises en 2014 dans une boulangerie.
Le casier judiciaire de Mohamed Haouas s’agrandit un peu plus… Ce vendredi, le tribunal de Montpellier a décidé de condamner le pilier de 29 ans à dix-huit mois de prison, dont neuf mois ferme, dans l’affaire de violences commises le 1er janvier 2014 dans une boulangerie, lorsqu’il avait 19 ans. Lors de l’audience du 12 mai, le parquet avait requis deux ans de prison avec sursis. « C’était l’électron déchaîné, le meneur que tout le monde a suivi » avait dénoncé le procureur.
Ce à quoi avait répondu le joueur alors à Montpellier : « Je ne suis pas un sauvage, on avait passé une bonne soirée en boîte de nuit et puis on était à la boulangerie, on rigolait et là je prends un coup de poing. Je vais pour me défendre, il sort une arme et tire à deux reprises, je pensais qu’il m’avait touché, j’ai vu rouge, j’ai cru que j’allais mourir ». Mohamed Houas devra également s’acquitter de dommages et intérêts pour les victimes, et sa période de neuf mois de sursis est valable deux ans. Son avocat, Marc Gallix, a annoncé son intention de faire appel, mais a également précisé que son client pourrait être incarcéré.
Une troisième condamnation en un an et demi
En effet, Mohamed Haouas a déjà été condamné à un an de prison ferme il y a un mois, pour avoir frappé sa femme dans le centre-ville de Montpellier pour une histoire de cigarette. Avec désormais un an et neuf mois de peine de prison à effectuer, le désormais ex-pilier international français (16 sélections) pourrait donc aller derrière les barreaux, alors qu’un aménagement de peine était prévu pour sa peine d’un an (bracelet électronique ou obligation de soins et de stages sur la violence faite aux femmes).
La carrière du pilier de 125kg vient en tout cas de prendre un peu plus de plomb dans l’aile alors que, ce samedi, débute son contrat de trois ans signé avec Clermont. Un contrat signé bien avant les problèmes judiciaires du joueur, et que l’ASM compte bien annuler car le club auvergnat ne veut plus voir Mohamed Haouas porter ses couleurs. En début de semaine, le conseil des prud’hommes avait débouté l’ASM de se demande de suspension immédiate du contrat, mais l’affaire sera jugée sur le fond début septembre. Rappelons qu’en février 2022, le joueur avait déjà été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour des cambriolages dans des bureaux de tabac, également en 2014.
KABDEL MEDIA
