En marge de l’hommage qu’il a reçu mardi à Wimbledon, Roger Federer a répondu aux questions de CNN, notamment sur sa retraite prise l’an passé, et sur l’éventuelle carrière que pourraient faire ses jumelles de 14 ans.
Mardi, le temps est resté suspendu quelques instants sur le Centre Court de Wimbledon, où Roger Federer a reçu un bel hommage et a fait son entrée dans la Royal Box. En marge de cette cérémonie, le joueur suisse aux 20 tournois du Grand Chelem (dont huit Wimbledon), s’est exprimé au micro de la chaîne américaine CNN. Il a notamment confié qu’il ne regrettait pas d’avoir pris sa retraite l’an passé, à 41 ans.
« C’est drôle, ça ne me manque plus tellement d’être sur le court parce que je sais que mon corps ne peut plus le faire. Je pense donc que c’est une bonne chose que je ne puisse pas le faire, ce qui me permet de regarder et de suivre le tennis en tant que fan. Je pense que ce qui me plaît le plus, c’est de planifier à l’avance et assez longtemps à l’avance des moments personnels avec ma famille et mes amis. Honnêtement, la vie a été bonne et cela s’est fait progressivement. Je ne jouais plus beaucoup à la fin. En fait, j’ai l’impression que la transition s’est faite en douceur. »
Federer: « Je suis plus un entraîneur technique »
Si les fans de Roger Federer ont peut-être encore du mal à se remettre de la retraite de leur idole, son nom ne va peut-être pourtant pas disparaitre longtemps du circuit professionnel. Ses deux jumelles Charlene Riva et Myla Rose, qu’il a eues avec sa femme Mirka, ancienne n°76 mondiale, et qui fêteront leurs 14 ans à la fin du mois (le couple a également des jumeaux de 9 ans, ndlr), sont en effet très assidues à leurs cours de tennis désormais.
« Je n’avais pas besoin que mes premiers enfants soient des joueurs de tennis, pour être honnête ! Nous voyagions, c’était donc difficile de faire des heures… Mais maintenant, je commence vraiment à le sentir. Maintenant que les filles vont avoir 14 ans, elles veulent jouer de plus en plus. Elles commencent à jouer trois ou quatre fois par semaine… Vous savez, je ne suis pas l’entraîneur. Je suis leur père. Et les conseils d’un père, comme nous le savons, n’ont qu’une portée limitée. Peu importe que vous ayez gagné Wimbledon ou non, vous restez le père ! J’essaie d’être drôle, mais en même temps, j’essaie aussi d’être direct et de leur enseigner. Je suis plus un entraîneur technique et j’essaie de leur enseigner tous les aspects du tennis. » Avec un tel coach et de tels gènes, difficile de ne pas envisager de faire carrière…
KABDEL MEDIA
