Caroline Garcia poursuit sa route sur l’herbe de Wimbledon. Ce jeudi, la Lyonnaise s’est imposée au super tie-break (6-3, 4-6, 7-6), au bout du suspense, face à la Canadienne Leylah Fernandez. Elle se retrouve au 3eme tour du tournoi pour la troisième fois de sa vie.
Caroline Garcia avait beaucoup de craintes avant d’entamer son dixième Wimbledon. Elles sont dissipées. Non seulement, la Lyonnaise, qui porte toujours des bandes au niveau de cette épaule droite qui l’avait contrainte à abandonner en cours de match face à Daria Kasatkina en quarts de finale à Eastbourne il y a une semaine, semble pouvoir servir normalement de nouveau – elle a réussi six aces dans ce match -, mais elle semble avoir définitivement évacué ses doutes.
Et la voici toujours en course à l’aube du troisième tour, elle qui n’avait atteint que deux fois ce stade dans le tournoi (en 2017 et lors de la dernière édition) et qui s’était les deux fois hissé ensuite en huitièmes de finale, sans parvenir toutefois à franchir ce cap). Après avoir écarté aisément de sa route au 1er tour l’Américaine Volynets, la numéro 5 mondiale a cette fois dominé Leylah Fernandez. Cependant, contre cette adversaire mieux classée et qui fait partie du Top 100 (95eme) contrairement à sa précédente adversaire (125eme), Garcia s’est fait très peur.
Garcia reprend les choses en main dans le super tie-break
Et après avoir été menée un set à rien par la jeune Canadienne qui avait surpris tout le monde il y a deux ans en atteignant la finale de l’US Open, sans réussir à soulever le trophée pour autant (elle s’était inclinée en finale contre Emma Raducanu), la Française a dû attendre le… super tie-break pour avoir le dernier mot et rejoindre au tour suivant la Tchèque Marie Bouzkova (33eme), sans pitié pour Anett Kontaveit, qui disputait là le tout dernier match de sa carrière. Et ce alors que c’est Fernandez qui avait fait la course en tête durant toute cette dernière manche.
Dans le super tie-break en revanche, Garcia a repris les choses en main, au point de ne pas laisser son adversaire inscrire le moindre point sur ses mises en jeu. La protégée de Bertrand Perret l’emporte finalement 10-6. Et sa joie après la balle de match a fait plaisir à voir. Espérons qu’elle pourra de nouveau crier de bonheur après son prochain match.
KABDEL MEDIA
