En souffrance dès le début de la 10e étape du Tour de France, David Gaudu a fait vivre une journée compliquée à son équipe.
Le discours offensif tenu, lundi, à l’occasion de la première journée de repos a volé en éclats dès le lendemain. Incapable de jouer les tout premiers rôles sur ce Tour de France comme espéré, David Gaudu avait dû revoir ses ambitions à la baisse. De quoi offrir quelques libertés à ses coéquipiers. « En termes de stratégie d’équipe, on sera sûrement plus offensif à partir de cette deuxième semaine », avait-il ainsi confié.
Mais le début de la 10e étape a obligé la Groupama-FDJ à revoir ses plans. Alors que les attaques se succédaient en tête de la course, Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar se mêlant à la fête, David Gaudu était en souffrance, incapable de suivre le rythme effréné imposé dès les premières pentes. L’état d’alerte était déclenché et si ce n’est Thibaut Pinot, resté aux avant-postes, toute l’équipe était redescendue à son niveau pour l’épauler et enclencher la poursuite.
Interrogé à l’arrivée, le coureur breton ne pouvait que remercier ses coéquipiers. « J’ai eu un coup de chaud. C’est un lendemain de journée de repos, ça peut ne pas pardonner. Je ne suis pas un grand fan des journées de repos, je ne suis pas un grand fan de la chaleur… Heureusement, j’ai pu compter sur le soutien de l’équipe », a-t-il ainsi confié. Le leader de la Groupama-FDJ a même battu sa coulpe. « Cette journée est passée, maintenant cap sur les Alpes, et je suis très motivé. On voulait faire le coup que Bilbao a réussi : essayer de s’échapper et reprendre du temps. Je suis désolé pour l’équipe, qui avait carte blanche pour aller devant et qui n’a pas pu à cause de moi. C’est ma faute » , a-t-il poursuivi, insistant sur l’importance de ses coéquipiers : « Je les remercie d’avoir totalement sauvé ma journée. »
KABDEL MEDIA
