Gros coup de gueule contre Pinot !

Il l’avait annoncé: Thibaut Pinot est passé à l’attaque, jeudi lors de la 12 étape du Tour de France entre Roanne et Belleville-en-Beaujolais. Mais le Français n’était pas en jambes. Conséquence, selon lui, du violent effort réalisé en début d’étape pour revenir sur le premier groupe alors qu’il était à l’arrière de la course avec David Gaudu ou les frères Yates.

« Je ne m’en suis jamais vraiment remis. Je n’avais pas de bonnes sensations. J’ai vraiment survécu dans l’échappée et quand Izagirre part, j’étais à fond depuis un moment. Je n’ai aucun regret », a-t-il ainsi expliqué après l’arrivée, où il a dû se contenter de la 6^e place.

Je ne sais pas pourquoi il a fait ça

Troisième de l’étape, l’Américain Matteo Jorgenson était autrement plus déçu de la tournure des évènements. Déjà passé de peu à côté, dimanche, au Puy-de-Dôme, le coureur de la Movistar en voulait d’ailleurs au Français, avec lequel il était parti en contre dans l’ascension finale pour revenir sur Mathieu van der Poel. Mais le trio a rapidement été rejoint par les poursuivants et Gorka Izagirre a pu en profiter.

« J’ai vraiment essayé, mais Pinot était tout le temps dans ma roue. Il n’a pas du tout coopéré. Chaque mouvement que je faisais était annulé par lui. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça », a-t-il ainsi lancé dans des propos rapportés par Cyclism’Actu. Et l’ancien d’AG2R en avait également contre Tobias Halland Johannessen, coupable à ses yeux de ne pas avoir assez collaboré à la poursuite de Gorka Izagirre. « Je ne veux nommer personne pour l’instant. Nous avons roulé avec deux coureurs sur le porte-bagages, qui sautaient continuellement sur les attaques en tête de course… », a-t-il poursuivi.

Une attaque à laquelle l’intéressé a répondu. « J’ai fait beaucoup d’efforts pour revenir devant donc à la fin je n’avais pas de jambes, a-t-il expliqué, ajoutant : « Je n’avais plus de force et je pense que ça s’est vu à la fin parce que je ne pouvais pas suivre. Jorgenson était vraiment fort, j’ai essayé de faire de mon mieux, mais mes jambes étaient vraiment épuisées.»