Gros coup de tonnerre en vue sur le Tour ?

Le spectacle attendu a été au rendez-vous ce week-end sur les routes du Pays basque espagnol avec déjà Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard prêts à dynamiter la course. Le calme est revenu ce lundi et les sprinters devraient encore occuper le devant de la scène jusqu’à mercredi et l’arrivée à Bordeaux. Le peloton mettra ensuite le cap sur les Pyrénées et un grand ménage est attendu chez les outsiders. C’est tout du moins l’avis de Bernard Hinault.

« Quand on aura passé les Pyrénées, je pense qu’on aura une idée de ceux qui sont encore capables de gagner. Je pense qu’il n’y en aura plus beaucoup », a ainsi confié le « Blaireau » au micro d’Europe 1. Tadej Pogacar devrait être l’un d’eux. Mieux, aux yeux du quintuple vainqueur de la Grande Boucle, le Slovène est le favori à la victoire finale. Le Breton a néanmoins émis quelques réserves concernant le leader de la l’UAE Team Emirates.

Il n’y a personne qui peut jouer avec

« Le seul petit hic, c’est qu’on ne connaît pas ses capacités du fait qu’il n’a pas couru pendant deux mois et demi », a-t-il en effet reconnu en référence à sa longue indisponibilité suite à sa lourde chute lors de Liège-Bastogne-Liège qui lui a valu plusieurs fractures au poignet. Et si Tadej Pogacar défaille, il ne fait guère de doute aux yeux de Bernard Hinault que Jonas Vingegaard en profitera. « Il n’y a personne qui peut jouer avec », a affirmé le natif d’Yffiniac.

Pour l’heure, le maillot blanc du Tour ne s’économise pas, n’hésitant pas à aller chasser les bonifications. Pour autant, il reste prudent. « Il y a deux étapes plutôt tranquilles en ce qui concerne la lutte pour le général puisque j’espère que demain (mardi), ce sera comme aujourd’hui (lundi). Ensuite, on attaquera les Pyrénées. Le Tour de France est long, mais on sera un peu plus à l’abri si nous pouvons gagner des secondes ici ou là. Et on verra plus tard si j’ai les jambes pour gagner le Tour de France », a-t-il confié, lundi, à l’arrivée de l’étape.