Haddad Maia et Alexandrova passent entre les gouttes

Les organisateurs de Wimbledon ont eu droit à deux jours de soleil jeudi et vendredi après un début de tournoi très délicat du point de vue de la météo. Mais ce samedi, la pluie a fait son retour (tout comme à Silverstone pour le Grand Prix de Formule 1 à 150km de là, d’ailleurs) et va une nouvelle fois retarder le programme. En attendant, deux joueuses ont eu le temps de rallier les huitièmes de finale avant les premières gouttes, en se montrant expéditives : Beatriz Haddad Maia (13eme mondiale) et Ekaterina Alexandrova (22eme). La Brésilienne, demi-finaliste de Roland-Garros, est arrivée à Wimbledon avec une seule victoire sur gazon dans les jambes, mais elle s’habitue vite à la surface et n’a fait qu’une bouchée de la 37eme mondiale Sorana Cirstea, tombeuse dans la semaine de deux anciennes demi-finalistes, Jelena Ostapenko et Tatjana Maria.

Haddad Maia s’est imposée 6-2, 6-2 en 1h31. Même si le score est largement en faveur de la Brésilienne, le premier set a pourtant duré 52 minutes, car la Roumaine a résisté dans chaque jeu. Mais elle a cédé deux fois son service d’entrée pour se retrouver menée 3-0. Elle a effacé un break de retard (3-1) mais a encore été breakée à 4-2 et Haddad Maia a empoché le set. Le deuxième set a été plus rapide, Haddad Maia menant 4-0 avant de conclure à 5-2 sur un jeu blanc. La virtuelle n°12 mondiale affrontera au tour suivant la tenante du titre Elena Rybakina ou la Britannique Katie Boulter.

Alexandrova intraitable sur son service

Toujours dans cette partie basse du tableau, Ekaterina Alexandrova a tenu son rang en disposant d’une joueuse beaucoup moins bien classée, la Hongroise Dalma Galfi (126eme). La Russe l’a emporté 6-0, 6-4 en 59 minutes de jeu. Auteure de 3 aces et 63% de premières balles, elle n’a pas eu la moindre balle de break à défendre. Elle a pris le service adverse à 0-0, 2-0 et 4-0 dans le premier set et à 3-3 dans le deuxième où les jeux ont défilé (une seule égalité). Prochaine adversaire : la n°2 mondiale Aryna Sabalenka ou sa compatriote Anna Blinkova.