Le constat est effroyable: le FC Nantes, à deux journées de la fin du championnat, reste empêtré dans la zone rouge, au bord du précipice.
Chargé d’arracher le maintien après l’éviction d’Antoine Kombouaré, Pierre Aristouy avoue une certaine impuissance face aux angoisses de son équipe. « Ce n’est pas du désarroi ou une sensation d’abandon, c’est de la déception, une prise de conscience qu’il y a encore beaucoup de choses à faire. Il y a une fragilité, une fébrilité mentale qui nous fait déjouer. On manque de confiance, de spontanéité, pour s’engager totalement et être précis dans ce qu’on entreprend. »
Et le coach des Canaris de déplorer encore, ainsi relayé par L’Equipe: « On ne fait pas mal à l’adversaire. Il n’y a pas assez de dépassements de fonctions et nos attaquants ne font pas assez de courses à haute intensité. Malheureusement dans ce genre de situation, le moindre faux pas, le moindre grain de sable, change complètement le visage d’une équipe. […] En deuxième période, on retrouve un désordre total, on leur a offert tout ce qu’ils aiment. »
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En conclusion, le technicien nantais distingue deux types de profil dans son effectif. Deux profils avec lesquels il va devoir composer pour sauver la peau du club dans l’élite ces deux prochaines journées face à Lille et Angers. « Il ne faut pas mettre tous les joueurs dans une même case: il y a des joueurs qui sont abattus et c’est plutôt positif après un score pareil, et il y a des joueurs qui ont peur et ça, c’est un problème… »
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KABDEL MEDIA
