« Je me devais de gagner pour Gino »

Pello Bilbao (Bahrain Victorious)

« C’est un sentiment incroyable. Plus ça prend du temps d’atteindre un tel objectif, plus on peut l’apprécier. J’ai mis 13 ans à atteindre un moment comme ça. C’est une victoire extraordinaire. Je me devais de gagner pour Gino. J’ai essayé de contrôler ce qui se passait dans ma tête, mais quand j’ai passé la ligne, ça a été une explosion de sentiments. Ça aurait été un rêve de remporter l’une des premières étapes, à la maison, mais c’était très dur. J’ai un peu perdu le contrôle de mes émotions, j’étais trop distrait. »

Krits Neilands (Israël – Premier Tech)

« Bien sûr que j’y ai cru. J’avais des super jambes. Je me suis dit que s’il y avait une journée pour gagner, c’était aujourd’hui. C’était une belle journée sur la route, mais ça n’a pas voulu le faire. »

Warren Barguil (Arkéa-Samsic)

« J’ai toujours pensé à la victoire d’étape, mais j’en ai peut-être fait trop à un moment donné. Je suis toujours généreux dans les échappés, mais dans la bosse il m’a manqué ce petit brin de folie que j’attends pour avoir les super jambes pour suivre. Avec Julian (Alaphilippe) on s’est bien entendu, à bloc, pour essayer de rentrer, mais ça n’a pas temporisé devant. J’ai profité de cette belle journée sur le Tour. Je suis content d’avoir passé la journée à l’avant. »

Tadej Pogacar (UAE Emirates)

« L’équipe a fait du très bon travail aujourd’hui pour garder la tête froide. On a bien survécu à cette étape et on est impatient de voir la suite. J’espère que ça va baisser en température. Le début était extrêmement dur aujourd’hui. On a essayé de prendre les roues et créer une échappée forte. On ne sait jamais sur ce type de profil. »

Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma)

« C’était une bonne journée pour moi. Je suis encore en jaune. Il a fait chaud, mais j’aime bien la chaleur. Le départ était chaotique, on a essayé de revenir sur les échappés avec Tadej. L’équipe s’en est vraiment bien sortie. »

Ben O’Connor (AG2R-Citroën)

« Aujourd’hui, c’était une journée de mano a mano et je suis assez fier d’avoir retrouvé l’envie de me battre, même si je suis un petit peu déçu d’avoir perdu. Je crois que j’ai bien joué mes cartes. J’ai attaqué à 1,5km de l’arrivée, mais Bilbao était trop fort. Je ne suis pas sprinteur… »

Propos recueillis au micro de France 2