Privé par Jasper Philipsen vendredi à Bordeaux, où il s’était imposé en 2010, d’une 35eme victoire historique sur le Tour de France, Mark Cavendish, comme son directeur sportif Dmitriy Fofonov, reste néanmoins persuadé qu’il peut battre le Belge et ajouter une victoire d’étape de plus à sa collection sur la Grande Boucle.
La 35eme victoire de Mark Cavendish attendra. Vendredi pourtant à Bordeaux, une ville que le Britannique connaît bien pour s’y être déjà imposé, en 2010, le « Caveman » a pensé un temps qu’il allait réussir à passer la ligne avant Jasper Philipsen, le meilleur sprinteur au monde à l’heure actuelle finalement vainqueur de sa troisième étape depuis le départ de Bilbao en ayant laissé une nouvelle fois tous les autres spécialistes derrière lui.
Cavendish continue donc de partager ses 34 succès sur le Tour de France avec le légendaire Eddy Merckx. Il ne perd pas espoir pour autant de lever les bras lui aussi, avant la fin de cette 110eme Grande Boucle. « Je pense que je suis capable de battre Jasper (Philipsen) », a d’ailleurs confié le sprinteur de l’équipe Astana devant la presse après l’arrivée de cette 7eme étape dont il avait lancé le premier le sprint, avant de voir son rival le déborder à pleine vitesse. Après-coup, le coureur de l’Ile de Man regrettait d’avoir tenté trop vite de chercher à faire la différence (NDLR : au moment où il a produit son effort, Cavendish a atteint la vitesse la plus élevée dans ce final, avec une pointe à 74,7 km/h).
Fofonov y croit lui aussi
« J’y suis allé plus tôt que je ne le voulais, mais c’était au même endroit qu’en 2010. » Il déplorait également un ennui technique, qui n’avait pas facilité sa tâche là non plus. « Quand j’ai commencé mon sprint, ma vitesse est repassée sur douze dents. J’ai donc dû me rasseoir pour la remettre sur onze, et ça a cassé un peu ma cadence. » Dmitriy Fofonov, le directeur sportif du « Caveman » chez Astana, interrogé ensuite par nos confrères de cyclismactu, est certain lui aussi que cette 35eme victoire n’est plus très loin, d’autant qu’il estime que son sprinteur monte en puissance.
« Ils ne sont pas imbattables. On est sur la course et il y a encore des occasions. Mark est de mieux en mieux. On ne présente plus son palmarès et son nom parle pour lui (…) On avait fait 6eme, 5eme, on fait 2eme aujourd’hui (vendredi). On croise les doigts et on va travailler plus fort encore pour les prochaines étapes. » La 8eme étape, samedi, pourrait offrir une nouvelle occasion au Britannique de prendre sa revanche sur Philipsen et d’entrer dans la légende.
KABDEL MEDIA
