« Je veux emmener ce maillot jusqu’à Paris »

Jasper Philipsen (BEL/Alpecin-Deceuninck) – Vainqueur de l’étape et maillot vert

« Je vis un Tour incroyable jusqu’ici. Je ne réalise pas bien comment cela peut se passer aussi bien. Je suis tellement fier. Je suis très satisfait de ma forme en tout cas. Aujourd’hui j’ai pu atteindre l’arrivée sans problèmes. Je peux aussi gagner sans Mathieu, mais c’est plus facile avec lui. J’ai dû trouver les bonnes roues et l’espace pour accélérer. J’étais très bien dans la roue de Dylan et quand il a ouvert l’espace, j’ai pu le dépasser. Il y aura peut-être d’autres opportunités, j’espère pouvoir aller chercher d’autres victoires. Mais avant tout, je veux emmener ce maillot jusqu’à Paris. Il va falloir être patient, il reste 11 étapes et les Alpes à passer. Mais avec 4 étapes de gagnées, ça va les rendre plus facile à escalader. »

Dylan Groenewegen (PBS/Jayco-AlUla) – 2eme

« En soi, je pense avoir réalisé un bon sprint. Luka (Mezgec) montre qu’il est l’un des meilleurs lanceurs au monde. Je me suis lancé, mais un autre coureur bien plus rapide que moi (Philipsen) m’a dépassé. Je me rapproche à nouveau de la gagne, mais ce n’est pas une victoire et je suis venu pour ça. Je pensais que j’allais le rattraper, mais Philipsen a bien tenu. Je me suis levé ce matin et j’étais convaincu que je gagnerai. J’en ai marre, parce que je n’aime pas être deuxième… Seulement si quelqu’un est meilleur, et aujourd’hui, je suis battu par meilleur que moi. Nous continuerons à essayer de gagner jusqu’à Paris. »

Bryan Coquard (FRA/Cofidis) – 4eme

« C’était un peu la folie ce final. Après, vu la position que j’avais au kilomètre, je pense que je suis bien payé de faire quatrième. Je suis revenu de l’arrière et j’ai essayé de me faufiler pour trouver une bonne roue et un bon positionnement. Quatrième, ce n’est pas trop mal, surtout que je sais que c’est un peu plus compliqué pour moi sur une arrivée comme ça. On fait bien évidemment pour faire mieux, mais il faut se contenter de ça. Il y a plus fort que nous, donc il faut se contenter de ça. Jasper Philipsen est un sacré coureur, il est très rapide et très fort. Le maillot vert ? Il s’envole jour après jour, mais je continue à le jouer un petit peu. Ça fait une activité, un bon fil rouge (sourire). »

Luca Mozzato (ITA/Arkéa Samsic) – 7eme

« J’ai essayé de suivre les deux coureurs de la Jayco AlUla à 500 mètres de l’arrivée. On est arrivé avec beaucoup de vitesse, mais j’ai hésité un petit peu et j’ai perdu la position qui m’aurait permis de viser plus haut. Je suis content de ce nouveau top 10. Ce n’est pas un super résultat, mais ça reste correct. Ça me donne de la confiance pour essayer de sprinter à nouveau afin d’accrocher de belles places. »

Wout van Aert (BEL/Jumbo-Visma) – 9eme

« Avec tous ces virages dans le final, il était important d’être en position tôt. Tout s’est bien passé. J’étais dans une position parfaite à l’entame du dernier kilomètre. Mais ensuite, j’ai été soudainement dépassé par l’arrière. Je n’ai jamais pu démarrer mon sprint. J’aurais aimé être déçu, mais je n’ai pas sprinté. Je ne peux pas en dire grand-chose. Quand on regarde en arrière, on voit toujours des erreurs. Mais c’est ceci, celà… Chapeau pour Jasper (Philipsen), s’il est en position à chaque fois, c’est qu’il est super malin. Ce n’est pas que de la chance. »

Jonas Vingegaard (DAN/Jumbo-Visma) – 18eme et maillot jaune

« Il fallait être devant et faire attention. Quand on joue le classement général, on peut perdre le Tour sur une étape comme celle-là. Donc l’équipe m’a protégé dans le final, ils m’ont gardé en sécurité. Après la banderole des 3 kilomètres, j’ai simplement fait attention à tenir les roues pour rallier l’arrivée. En tout cas je me sens bien et prêt à ce qui va se présenter dans les prochains jours. J’attends les Alpes, mais il faudra aussi faire attention à l’étape de demain. Je tiens à garder le Maillot Jaune, parce que ma fille Frida aime beaucoup les lions en peluche… il faut que je lui en ramène le plus possible. »

Tadej Pogacar (SLO/UAE Team Emirates) – 20eme et maillot blanc

« La course devient toujours nerveuse sur ce genre de routes quand il commence à pleuvoir, spécialement lorsqu’il y a en plus du vent. Mais au final ça s’est bien passé. Mon poignet est toujours un peu douloureux mais ça va un peu mieux… j’aurais le temps de prendre quelques jours de repos pour me soigner après le Tour. J’ai mal quand les routes sont mauvaises… mais en France il y a surtout de belles routes ! On ne sait jamais ce qui peut se passer sur une étape comme celle de demain. Déjà sur la route d’Issoire hier c’était difficile, et ce sera un peu similaire. Alors il faudra être très vigilant, sinon cela pourrait changer le classement général. »

Daniel Oss (ITA/TotalEnergies) – 168eme et combatif du jour

« Le plan c’était d’aller dans un gros groupe d’échappés et de tenter notre chance. Mais c’était une étape de sprinteurs et nous n’étions que trois. Le peloton ne nous a pas laissés beaucoup de marge. Ensuite, je connaissais le parcours et je savais que nous allions avoir le vent de dos en tournant sur la droite, alors j’ai espéré qu’il y aurait davantage de coureurs pour venir batailler avec nous. Mais cela ne s’est pas passé comme ça. Mais en cyclisme, on ne sait jamais ce qui peut se passer. En plus quand les averses commencent à tomber, il peut se passer des choses, il peut y avoir des coureurs qui surgissent en contre. Mais à 20 kilomètres de l’arrivée avec 20’’ d’avance, c’était presque impossible. »

Sources : Site officiel du Tour de France, wielerrevue et Cyclism’Actu.