Au moins deux autres pays européens ont demandé des examens des produits Apple – ou suggéré qu’ils soient retirés des rayons. Cela intervient après que les régulateurs français ont retiré certains produits, dont l’iPhone 12, du marché en raison des niveaux d’émission d’ondes électromagnétiques, qui, selon Apple, se situent dans les limites légales.
Faits marquants
- Les autorités allemandes ont déclaré à Reuters jeudi qu’elles envisageaient d’examiner le taux d’absorption spécifique (SAR) des ondes électromagnétiques émises par l’iPhone 12.
- En Belgique, le secrétaire d’État à la Digitalisation, Mathieu Michel, a demandé mercredi à l’Institut belge des services postaux et des télécommunications (IBPT), l’organe de régulation du marché des communications électroniques, d’analyser tous les appareils Apple pour déterminer leur « dangerosité potentielle », rapportent plusieurs médias.
- En Espagne, l’Organisation des consommateurs et des usagers (OCU), un groupe de consommateurs, aurait demandé aux autorités de suivre l’exemple de la France en interrompant les ventes de l’iPhone 12.
Réponse d’Apple
Apple conteste les critiques et maintient que l’iPhone 12 a été autorisé par de nombreuses organisations internationales de surveillance, et qu’il a testé l’appareil, et l’a fait tester par des tiers, pour s’assurer que les niveaux de DAS étaient conformes aux normes mondiales.
Contexte clé
Cette nouvelle intervient alors que la vente de l’iPhone 12 a été interdite en France après que les autorités de régulation ont constaté que le DAS des ondes électromagnétiques de l’iPhone 12 était supérieur de 1,74 watts par kilogramme à leur limite. Les régulateurs tirent la sonnette d’alarme quant aux risques et dangers potentiels pour la santé, bien que les recherches n’aient pas démontré de problèmes de santé liés à l’utilisation des téléphones portables, selon l’Organisation mondiale de la santé.
À surveiller
Rappel potentiel de l’iPhone 12 par la France. « Si l’autorité française prend des mesures de restriction du marché, elle peut ensuite engager une procédure au niveau de l’UE également. Si, dans le cadre de cette procédure, les États membres de l’UE ne soulèvent aucune objection dans un délai de trois mois, les mesures s’appliquent alors à l’ensemble de l’UE », a déclaré à Forbes un porte-parole de la Bundestnetzagentur, l’Agence fédérale des réseaux en Allemagne.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Darreonna Davis
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