La nuit stoppe les Français

Après la pluie, place à la nuit. Alors que les intempéries ont retardé le programme sur l’essentiel des courts de Wimbledon, les organisateurs du tournoi n’ont pas eu d’autre choix que d’interrompre plusieurs rencontres avant qu’elles puissent s’achever. Une décision qui a freiné Quentin Halys alors qu’il était bien lancé face à la tête de série numéro 27 Dan Evans. Pas mis en difficulté par le Britannique sur sa mise en jeu, le 79eme joueur mondial a su convertir deux de ses cinq balles de break pour empocher un premier set qu’il a nettement dominé.

La deuxième manche a été du même acabit, le break obtenu dès le quatrième jeu lui permettant de faire la course en tête. Au moment de conclure, Quentin Halys a vacillé face à un adversaire revanchard mais qui n’a pas su tirer le maximum de ses quatre balles de débreak. Le Tricolore, au bout d’un jeu à rallonge et à sa troisième balle de set, a corsé l’addition. C’est alors que l’arbitre a annoncé la suspension du jeu en raison d’une luminosité insuffisante.

Second duel 🇫🇷⚡️🇫🇷 de la journée sur le court 8 👀#Wimbledon pic.twitter.com/qyzlRwXSOh

— FFT (@FFTennis) July 3, 2023

Bonzi et Mayot n’en ont pas encore terminé

Une situation qui a également touché le duel franco-français opposant Benjamin Bonzi à Harold Mayot, issu des qualifications. C’est ce dernier qui a l’avantage au tableau d’affichage. En effet, après avoir manqué deux premières balles de break, le 181eme joueur mondial est parvenu à ses fins. Un ascendant qui s’est avéré définitif car Benjamin Bonzi n’a jamais été en mesure de faire trembler son adversaire sur sa mise en jeu. La première balle de set a été la bonne pour Harold Mayot, qui a débuté la deuxième manche avec la même solidité.

Remportant ses deux premiers jeux de service blancs, le natif de Metz s’est montré tranchant quand il a eu l’opportunité de prendre le service de son adversaire. Les jeux ont alors défilé jusqu’à voir Harold Mayot mener cinq jeux à trois. Les deux joueurs ont alors été contraints de quitter le court face à la nuit empêchant d’avoir une bonne visibilité. Comme pour Quentin Halys, les deux Tricolores seront désormais attendus ce mardi pour conclure leur duel.

Sinner a fait respecter la hiérarchie

Profitant du toit et de l’éclairage du Centre Court, Jannik Sinner a pu aller au bout de son match face à Juan Manuel Cerundolo. L’Italien tête de série numéro 8, s’est imposé en trois manches sèches pour valider son billet pour le deuxième tour de Wimbledon. Prenant d’entrée deux fois le service de son adversaire, le numéro 8 mondial a pu rapidement mener quatre jeux à rien dans la première manche. Les jeux ont ensuite défilé, permettant à l’Italien de conclure à la première occasion sur sa mise en jeu. Juan Manuel Cerundolo a alors tenu son service pour démarrer le deuxième set… mais a immédiatement plié puis rompu face à Jannik Sinner.

Une nouvelle fois, l’Italien a breaké deux fois consécutivement son adversaire, ce qui lui a alors permis de mener cinq jeux à un. Un dernier engagement remporté blanc lui a permis de s’envoler au tableau d’affichage. N’ayant plus grand chose à perdre, l’Argentin a entamé la troisième manche avec le mors aux dents mais sans la réussite. En effet, il a laissé échapper deux balles de break sur le premier passage au service de Jannik Sinner. Une erreur que la tête de série numéro 8 lui a fait payer cher. Grâce à une série de cinq jeux remportés de rang avec 100% de réussite sur ses balles de break, l’Italien a conclu la rencontre à sa première balle de match (6-2, 6-2, 6-2 en 1h31’). Diego Schwartzman, tombeur de Miomir Kecmanovic (6-0, 6-3, 6-4 en 2h06’) sera son prochain adversaire.