Le président de l’USAP a annoncé ce samedi la prolongation de son deuxième ligne Posolo Tuilagi, sacré champion du monde U20 avec les Bleuets vendredi, jusqu’en juin 2026.
Posolo Tuilagi reste fidèle à l’USAP ! Le deuxième ligne, qui a crevé l’écran lors de la Coupe du Monde U20 qu’il a remportée ce vendredi avec l’équipe de France en Afrique du Sud contre l’Irlande, a prolongé son contrat, qui courait jusqu’en 2024, jusqu’en juin 2026 avec le club catalan. C’est en tout cas ce qu’a annoncé son président François Rivière sur ses réseaux sociaux ce samedi : « Arrivé à l’USAP dès l’âge de 6 ans, ce pur produit de notre formation et véritable espoir du rugby français continuera à défendre nos couleurs pour les 3 prochaines saisons !
C’était pour Franck Azema (l’entraîneur), Bruno Rolland (le directeur de la formation) et moi-même un objectif important à conclure maintenant ». Né en juillet 2004 aux Samoa, Posolo Tuilagi (1,92m, 145kg) n’est autre que le fils de Henry Tuilagi, qui a porté le maillot de l’USAP de 2007 à 2015. Le deuxième ligne a effectué ses grands débuts professionnels sous le maillot de son club formateur cette saison, disputant douze matchs de Top 14 (la moitié comme titulaire) et quatre de Challenge Cup (un comme titulaire), pour deux essais marqués.
Sélectionné pour la Coupe du Monde U20, il est arrivé en retard en Afrique du Sud en raison d’un problème de visa, mais a rattrapé le temps perdu en inscrivant deux essais lors de la deuxième journée de la phase de poules, contre la Nouvelle-Zélande. Il a ensuite disputé les quatre autres matchs de la compétition avec son numéro 5, jusqu’à la consécration de vendredi en finale. Forcément courtisé au vu de son immense potentiel, Posolo Tuilagi sécurise donc son avenir du côté des Pyrénées-Orientales.
Servat a évoqué le cas Tuilagi
Certains imaginent déjà la nouvelle pépite du rugby français à la prochaine Coupe du Monde, celle des grands, dans deux mois, mais William Servat, le co-entraîneur de la conquête du XV de France, ne veut pas aller trop vite en besogne : « Il y a toujours des joueurs qui arrivent (donc) pourquoi pas ? Mais chaque chose en son temps. Aujourd’hui, la maturité physique que l’on peut avoir à son âge, à son poste, est très importante et effectivement aucune porte n’est fermée sur rien ». La logique voudrait plutôt qu’on le voit à la Coupe du Monde 2027 en Australie. Portera-t-il toujours le maillot de Perpignan à ce moment-là ?
KABDEL MEDIA
