Le groupe bancaire Société Générale a annoncé, ce lundi 5 février, la suppression « d’environ » 900 postes, « sans départs contraints ». Ce chiffre représente environ 5% des effectifs de son siège, dans le cadre d’un plan de réduction de ses coûts.
Des départs « sans contraintes », c’est ce que promet la Société Générale. Ce lundi 5 janvier, la banque a annoncé la suppression de près de 900 postes, soit environ 5% des effectifs de son siège. D’après le journal Les Echos, les fonctions centrales du groupe à La Défense, et les postes s’occupant de l’informatique, sont les principaux concernés par les suppressions de postes à venir. « L’objectif est de regrouper et mutualiser certaines activités et fonctions, de supprimer des strates hiérarchiques pour alléger les processus de décision et de redimensionner certaines équipes », a expliqué le groupe dans un communiqué de presse. Ce plan économique est le premier de Slawomir Krupa, directeur général de la banque depuis mai 2023. Son ampleur est quasiment doublée par rapport aux informations publiées le 19 janvier par l’agence Bloomberg, qui faisait état d’un plan prévoyant plus de 500 postes supprimés. En septembre 2023, la banque avait rendu public un objectif de 1,7 milliard d’euros d’économies à l’horizon 2026 (par rapport aux années précédentes), lors de la présentation des orientations stratégiques de la banque par son dirigeant, Slawomir Krupa. Cette nouvelle avait déjà été mal accueillie en Bourse, rapporte Les Echos. Soumise ce lundi à la consultation des instances représentatives du personnel, les suppressions de postes se feront « au travers de mobilités internes, de transitions d’activité ou de départs volontaires », a indiqué la Société Générale. Une annonce difficile, pour les 56 000 salariés qu’emploie la Société Générale en France.
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