Avant d’écraser le Tour de France durant un septennat, Lance Armstrong a surgi le 11 juillet 1993 pour remporter à seulement 21 ans sa première victoire d’étape.
De 1999 à 2005, Lance Armstrong a régné en maître sur le Tour de France, dont il avait fait quasiment son unique objectif saison après saison. Avec ses sept victoires, le Texan était parvenu à dépasser les maîtres Hinault, Merckx, Anquetil et Indurain, tous quintuples vainqueurs de la Grande Boucle. Mais la supercherie a finalement été dévoilée en 2012 et l’ancien boss de l’US Postal a été rayé des palmarès.
Toutes ses victoires après le 1er août 1998 lui ont été retirées, réduisant drastiquement son palmarès. N’y figurent plus que son titre de champion du monde en 1993, ses victoires à la Clasica San Sebastian en 1995 et sur la Flèche Wallonne en 1996 et deux succès d’étape sur le Tour de France. Car avant de surprendre tout son monde lors des Mondiaux d’Oslo quelques mois plus tard, Lance Armstrong s’est révélé à la face du monde le 11 juillet 1993 en remportant la huitième étape qui arrivait à Verdun.
Vainqueur deux ans plus tard à Limoges
Présent à l’avant de la course dans un petit groupe avec Stephen Roche, Raul Alcala ou Ronan Pensec, le porteur du maillot de champion des Etats-Unis règle au sprint ses compagnons d’échappée et devient à 21 ans, 9 mois et 23 jours l’un des plus jeunes vainqueurs d’étape sur le Tour de France. « Cette victoire signifie beaucoup pour moi et c’est l’un des plus beaux jours de ma vie », confie alors le héros texan.
Sa seconde victoire d’étape, en 1995, à Limoges aura elle aussi une saveur toute particulière puisqu’elle interviendra trois jours après le décès de son coéquipier Fabio Casartelli, victime d’une chute dans la descente du col du Portet-d’Aspet.
KABDEL MEDIA