L’entraineur lyonnais, Laurent Blanc, a tenu des propos très sévères envers ses protégés.
Laurent Blanc entame actuellement sa deuxième saison à l’Olympique Lyonnais. La première, qui s’est soldée par une 7e place au classement de la Ligue 1, avait failli ne pas aller au bout pour lui. Le « Président » était proche de jeter l’éponge après seulement deux mois en fonction.
Laurent Blanc ne prenait pas du plaisir
Dans un long entretien à L’Equipe, Blanc a expliqué qu’à son arrivée dans le Rhône la situation était très alarmante et qu’il était très sceptique à l’idée de travailler dans ces conditions : « Quand je suis arrivé, que j’ai vu l’effectif, je me suis dit : ‘Je comprends mieux la situation.’ C’était plus que compliqué, que ce soit dans le vestiaire, avec les joueurs… Comme j’ai dit sincèrement à mon staff : ‘Je vais repartir si on ne change pas les choses. »
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Si le champion du monde 98 n’était pas à l’aise c’est parce qu’il a constaté que le groupe ne vivait pas bien, que l’attitude des joueurs n’était pas au top et que des clans gangrenaient le vestiaire. « Il y a trop de boulot, des joueurs pas dans l’état d’esprit du club, a-t-il ajouté. Il y avait bien trop de joueurs, des clans (il souffle)… Quand tu es entraîneur, tu dois prendre du plaisir, surtout à mon âge (sourire). Je ne me sentais pas capable d’y arriver avec ce groupe. Et quand on ne prend plus de plaisir, que les joueurs non plus… Il y avait une ambiance délétère. (…) Il y avait des mecs confirmés mais ils n’avaient peut-être pas la motivation nécessaire pour être à Lyon ».
Quels ont été les principaux éléments perturbateurs dans le groupe rhodanien. Si on juge la suite de l’interview de Laurent Blanc, il s’agit principalement de Karl-Toko Ekambi, de Tête et de Romain Faivre. « Il y avait de bons joueurs, mais ils ne jouaient pas. Et il y avait des mecs confirmés mais qui n’avaient pas la motivation nécessaire pour être à Lyon. On a donc essayé de contenter les uns et les autres, d’inclure les jeunes et de prêter les anciens ».
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