Alors que l’annonce de l’arrivée de Mohamed Haouas à Biarritz a fait grand bruit, le propriétaire du club basque s’est justifié dans un communiqué, assurant avoir échangé avec l’épouse du pilier international français.
C’est une annonce qui a fait grand bruit. Alors qu’il a été récemment condamné à plusieurs reprises pour violences conjugales et violence aggravées, Mohamed Haouas a été déclaré « persona non grata » à Clermont. Le club auvergnat, qui avait attiré le pilier droit international en rachetant sa dernière année de contrat à Montpellier, n’a pas souhaité associer son image avec le joueur aux seize sélections avec le XV de France. Un accord a fini par être trouvé pour mettre fin à l’engagement du Havrais avec les Jaunards avant la reprise de l’entraînement et, dans la foulée, Mohamed Haouas a signé pour les deux prochaines saisons en faveur du Biarritz Olympique, pensionnaire de Pro D2.
Très rapidement, cette annonce a provoqué des réactions et des critiques en direction des dirigeants du club. Au travers d’une lettre adressée à l’ensemble des abonnés du BO, le propriétaire de la formation basque Louis-Vincent Gave a concédé que ce « recrutement a choqué certains » et assuré qu’il comprenait « le désarroi de certains supporters » face à l’arrivée d’un joueur à l’image sulfureuse.
Gave en profite pour charger la ministre des Sports
Mais, essayant de justifier l’arrivée de l’ancien joueur de Montpellier, l’homme d’affaires a déclaré que « parmi les fondations de notre société, la notion la plus importante est celle du pardon » et avoir pris contact avec la femme du joueur, victime de violences conjugales qui ont défrayé la chronique. « Avant de recruter Mohamed Haouas, nous avons parlé à son épouse, qui nous a dit : ‘Merci du fond du coeur de nous donner une chance de pouvoir faire un nouveau départ’ », a affirmé Louis-Vincent Gave.
Pour conclure son propos, le propriétaire du Biarritz Olympique n’a pas manqué d’envoyer une pique à la ministre des sports Amélie Oudéa-Castera, qui n’avait pas caché sa désapprobation face à l’arrivée de Mohamed Haouas à Biarritz et assuré qu’il était « impossible » qu’il porte à nouveau le maillot du XV de France. « Mohamed Haouas, ayant été condamné par la justice de notre pays, se trouvait donc de surcroît jugé par un membre du pouvoir exécutif pour une peine supplémentaire et cette fois sans appel ? », s’est ainsi interrogé l’hommes d’affaires qui devrait rester impliqué au BO après avoir vu le projet de vente à Richard Détré échouer autant que sa volonté de prendre le contrôle du SU Agen.
KABDEL MEDIA
