le PSG est encore loin de l’élite européenne

« En février, nous serons beaucoup plus forts »

Si Mbappé et les siens ne sont pas passés loin de la catastrophe, la qualification a un goût amer car, en terminant deuxièmes, les Parisiens risquent bien d’affronter du lourd en février prochain. Le Bayern, Manchester City, le Real Madrid ou encore le Barça sont les adversaires potentiels pour le PSG, qui sera fixé lundi prochain lors du tirage au sort effectué à 12 heures.

Avec un bilan contrasté de deux victoires, deux matchs nuls et deux défaites, le leader de Ligue 1 a navigué en eaux troubles dans cette phase de groupes. Pour autant, Luis Enrique était satisfait du chemin accompli par ses hommes et rappelait au passage que le PSG avait connu de nombreux changements l’été dernier. « Je suis très content parce que, tout au long de ces six matchs, nous avons montré une idée claire : l’idée de gagner tous les matchs. On a toujours été offensifs, on a toujours créé plus de situations que nos adversaires. Cet été, il y a eu 11 signatures, un nouveau staff, un nouveau campus, tout est nouveau. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’en février nous serons beaucoup plus forts. »

Un manque de finition qui interpelle

C’est toute la question : le Paris Saint-Germain peut-il s’améliorer d’ici deux mois et le huitième de finale aller ? Si les automatismes et l’intégration des recrues vont sans doute se poursuivre, le club de la capitale doit surtout améliorer son efficacité offensive. De Randal Kolo Muani à Bradley Barcola, en passant par Kylian Mbappé, le match au Signal Iduna Park a encore montré les manques toujours aussi criants dans la finition. Le PSG est la troisième équipe qui a tiré le plus de fois dans cette phase de groupes (106 tentatives) mais n’apparaît qu’au treizième rang des meilleures attaques, avec neuf buts inscrits.

Au micro de Canal+, Marquinhos reconnaissait que ce manque de sang-froid dans la surface adverse pouvait être un frein dans la suite des aventures parisiennes sur la scène européenne. « Le manque d’efficacité ? Il y a beaucoup de choses à améliorer. Le détail dans la finition, c’est important. On a eu des occasions en première période et, si on avait marqué, ça aurait beaucoup changé le match… Le coach va bien analyser, on va le faire aussi. Déjà, on a fait une meilleure prestation à l’extérieur par rapport à Newcastle et Milan. Il nous faut encore grandir et être meilleurs lors de la prochaine étape. Le groupe progresse. »

Une dizaine de matchs encore avant la grande échéance

De son côté toujours aussi optimiste, Luis Enrique estime que ces défauts dans la zone de vérité seront gommés avec le temps. « Cela ne me préoccupe pas du tout. Nous sommes l’équipe qui se crée le plus d’occasions. Ce qui me préoccupe, c’est le manque de contrôle, quand on perd les ballons, quand le match devient un match d’allers-retours. Je réfléchis aux solutions. Mais pas l’inefficacité. Nous avons de grands buteurs. »