Les excuses de Stroll n’ont pas suffi

Les excuses de Lance Stroll n’ont pas suffi. Ce vendredi, le pilote canadien a fait son mea culpa suite à son comportement du week-end dernier à l’occasion du Grand Prix du Qatar. Il conserve néanmoins son avertissement, cette fois officiellement. Une semaine plus tôt lors des qualifications de cette 19eme manche de la saison sur le circuit de Losail, Stroll avait eu une attitude incorrecte. Après son élimination prématurée de cette séance qualificative, dès la Q1, l’ancien représentant de l’équipe Racing Point, fou de rage, avait d’abord jeté son volant de colère.

Mais le fils du richissime Lawrence Stroll avait fait pire encore, dans la foulée, en poussant son physiothérapeute Henry Howe, qui tentait de l’emmener vers la pesée, le Canadien aggravant du même coup son cas. Pour l’ensemble de son oeuvre, Stroll avait été sanctionné par la FIA, qui lui avait adressé l’avertissement en question par courrier comme le veut le règlement. En présentant ses excuses ce vendredi, le natif de Montréal, qui avait réagi à chaud à son attitude par un « c’est de la merde » qui n’avait rien arrangé à sa situation, espérait que l’instance revoie sa punition à la baisse.

Même Mike Krack a tenté de prendre la défense de Stroll

Cela n’a pas été le cas, la FIA ayant maintenu « une position de tolérance zéro » vis à vis de « la mauvaise conduite » de Stroll. Elle condamne par ailleurs « toute action pouvant conduire au harcèlement physique ». L’actuel 10eme du classement du Championnat du monde, proche du malaise lors de la course du dimanche au Qatar – il s’était directement dirigé vers l’ambulance après l’arrivée – reste donc averti, et ce en dépit également des mots de Mike Krack, qui avait tenté de défendre lui aussi la cause de son protégé. « On attend des sportifs des émotions et s’ils réagissent, on les juge rapidement. Est-ce que c’est bien ? On doit être prudent avec ça. »