Depuis 1992, le cabinet canadien défend qu’il est possible de concrétiser des projets à portée sociale qui sont à la fois écologiques et esthétiques.
Un collectif et des valeurs
En 2024, L’OEUF Architectes s’apprête à fêter ses 32 ans d’histoire. Trois décennies de passion, de réalisations, de distinctions, mais surtout de valeurs défendues à travers des centaines de projets. “Nous voulons changer le monde !”, avance sans détours, Sudhir Suri, architecte associé senior de la structure. Depuis ses débuts, le cabinet d’architecture n’a eu de cesse d’innover avec comme leitmotiv de transformer positivement la société dans une approche inclusive et participative. Installée à Montréal, elle s’est très vite distinguée par sa capacité à se saisir des problématiques de la ville moderne nord-américaine et notamment de l’urgence d’agir en faveur de l’écologie et des communautés. “Montréal, la deuxième ville la plus peuplée du Canada, est une mégapole. C’est une ville de classe mondiale. Une ville en perpétuelle effervescence à tous les niveaux. C’est aussi une ville composée de communautés très impliquées. La réputation du Canada, en particulier celle du Québec, d’être des “gens sympas” découle en partie de cet engagement intime des communautés avec leur ville.”, explique Jennifer Benis, chargée de projet associée au sein de la structure. “À L’OEUF, nous travaillons étroitement avec ces communautés, nous travaillons avec les gens qui prennent part à notre futur ensemble. C’est le codesign. Nous sommes profondément enracinés dans la réalité d’un monde qui se transforme. Le monde change, et L’OEUF prend part activement à cette transformation.”, ajoute-t-elle.
Un impact “massif et positif” sur la ville
L’approche de L’OEUF Architectes ne se résume pas seulement à élaborer des projets durables et notamment sobres en carbone, son défi, c’est avant tout de connecter les différents aspects d’une construction aux besoins de la communauté. “Le développement durable va bien au-delà de la technologie ou de l’énergie verte. Il s’agit de créer des modes de vie durables et florissants. En tant qu’architectes, notre mission consiste à créer des environnements permettant un mode de vie pérenne, évolutif, résilient, et capable de soutenir les défis que nous anticipons et ceux que nous ne connaissons pas.”, commente Sudhir Suri. L’OEUF Architectes fait ainsi de l’écoute l’un des piliers de ses projets. Pour chacun d’entre eux, le cabinet fait appel à un large spectre de parties prenantes : les communautés, les usagers, des experts de divers secteurs, des institutions… “Nous ambitionnons que le projet de chacun de nos clients ait un impact massif et positif sur la ville. Pour construire cet impact, il doit grandir à partir de l’écoute des besoins fondamentaux du client, de manière significative et naturelle. C’est la seule façon d’avancer”, complète Jennifer Benis.
De nombreux prix et distinctions
Fort de ses valeurs et de son savoir-faire, L’OEUF a remporté, au cours de son histoire, de nombreux prix, concours et distinctions. On peut citer dernièrement, le concours international C40 Reinventing Cities avec ACDF (2019) pour le quartier de Griffintown à Montréal. La structure canadienne s’est mise en évidence en dévoilant un projet fédérateur basé sur l’économie circulaire, l’implication des citoyens et le partage des savoir-faire. L’OEUF travaille aussi désormais au développement de modèles transférables à d’autres pays avec la conviction qu’il faut miser avant tout sur l’humain. “Comme dans l’essentiel de nos projets, la stratégie urbaine doit voir au-delà d’une simple transition écologique et d’un enchaînement de bâtiments performants énergétiquement. Notre parti pris c’est de miser sur l’éducation et la collaboration pour un impact transversal.”, conclut Sudhir Suri. Toutes les informations concernant L’OEUF Architectes sont à retrouver sur son site internet et les réseaux sociaux.
Crédit image : L’OEUF Architectes
– Galerie photos :
Crédit image : L’OEUF Architectes et Lapointe Magne et associés
Crédit image : L’OEUF Architectes et ACDF
Crédit image : Nikkol Rot
Crédit image : Denis Tremblay
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