Malgré les propos optimistes de la direction, le mercato marseillais se trouve grippé alors que le temps est compté pour une saison à venir sans aucune garantie.
Doit-on s’inquiéter pour l’OM ? L’avenir nous en dira plus mais aujourd’hui, il n’existe pas de signaux très positifs à un mois du 3e tour préliminaire aller de la Ligue des champions (8 et 9 août – tirage au sort le 24 juillet).
Si Marcelino est arrivé avec dans ses bagages, ou presque, un de ses anciens joueurs (le milieu de terrain Geoffrey Kondogbia), le nouvel entraîneur olympien attend que cela bouge vraiment, notamment en attaque.
Le technicien espagnol ne doit pas se faire d’illusions au sujet d’Alexis Sanchez, surtout après avoir écouté Javier Ribalta, un des bras-droits de Pablo Longoria, le président de l’OM.
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« C’est vrai qu’il (l’attaquant chilien, ndr) a des offres importantes. On doit discuter avec le nouveau coach et lui avec son entourage, a confié Ribalta à l’émission « Les Réservistes » diffusée sur Youtube. Aujourd’hui, je ne peux pas dire s’il va continuer ou pas. »
Pour l’heure, l’OM doit se contenter de Vitinha, le jeune avant-centre portugais, dont les débuts marseillais (de janvier à juin) n’ont convaincu personne.
« Ce n’est pas la situation idéale pour le club bien sûr car tu dois tout changer »
En défense, le club provençal a vu Sead Kolasinac signer à Bergame et les départs de Nuno Tavares et Issa Kaboré laissent Jonathan Clauss comme seul latéral en défense.
Plus globalement, l’instabilité du troisième du dernier classement de Ligue 1 constitue un handicap, comme la non-qualification directe en Ligue des champions.
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Javier Ribalta le reconnaissait. « L’idée du club est d’avoir un coach deux-trois ans mais c’est comme ça. Ce n’est pas facile, tente de se justifier le dirigeant espagnol. Jorge (Sampaoli) a décidé de partir, Igor aussi. Ce n’est pas la situation idéale pour le club bien sûr car tu dois tout changer. Et recommencer. »
Pour Ribalta, « le mercato a changé aujourd’hui. Il y a l’Arabie saoudite, l’Angleterre… Ils ont beaucoup d’argent. Ce n’est pas aussi facile que par le passé mais on doit être très attentif aux opportunités. »
KABDEL MEDIA
