Marion Rousse, son ex lâche ses vérités ! 

Après pas moins de quinze années dans les pelotons professionnels, Tony Gallopin mettra un terme à sa carrière de coureur à la fin de la saison. Paris-Tours, le 8 octobre prochain, constituera sa dernière course. La boucle sera bouclée, comme il l’a raconté dans les colonnes de L’Equipe. « C’est la course que j’allais voir sur le bord de la route avec mon papa, a-t-il confié. J’ai vu Jacky Durand échappé, Richard Virenque, j’ai vu des bordures. J’ai eu la chance de le gagner chez les jeunes. C’est toujours une course qui m’a tenu à cœur. Pouvoir m’arrêter à côté de la maison, comme ça… Même tout gamin, je le disais : quand j’arrêterai ma carrière, ce sera à Paris-Tours.» 

En quinze années de carrière, le natif de Dourdan s’est forgé un joli palmarès grâce à ses victoires d’étapes sur le Tour de France (2014), la Vuelta (2018) ou la Classica San Sebastian (2013). Pour autant, le coureur de la Lidl-Trek restera sans doute dans la mémoire des gens pour son maillot jaune. « C’est un souvenir fort mais pas autant qu’une victoire d’étape sur le Tour ou sur la Vuelta. Mais aux yeux du grand public, ça a changé. J’ai plus souvent entendu « c’est l’ancien Maillot Jaune « que « l’ancien vainqueur d’étapes  » », a-t-il en effet expliqué.

Tony Gallopin est également connu pour avoir partagé la vie de Marion Rousse durant douze années, la consultante de France Télévisions se mettant ensuite en couple avec Julian Alaphilippe. Et cette rupture n’a pas été facile à vivre pour le Francilien. Elle a sans doute d’ailleurs eu une influence sur sa carrière. « C’est difficile de répondre parce que je n’en ai jamais parlé ouvertement. Je n’ai aucun regret quand je parle de ça. Il y a eu de très bonnes choses. Marion a été là dans les bons moments. Depuis tout jeune, on a vécu des choses incroyables. Maintenant, ça ne s’est pas fini de la meilleure des façons et ça fait partie des choses de la vie, que l’on vit tous », a-t-il soufflé.

« C’est toujours moins évident quand elles sont exposées sur la place publique. Je n’ai jamais communiqué dessus, volontairement. La vie d’homme c’est une chose, la vie de sportif, une autre. Cette période a été compliquée, a-t-il poursuivi. Et il y a eu deux fractures la même année, des chutes, puis le Covid. Ça a été un tournant difficile dans ma carrière. » Pour autant, Tony Gallopin n’a jamais voulu en parler. « Pour ma génération, voir un psychologue, un préparateur mental, était un peu tabou. Il fallait toujours garder ses émotions, ne pas montrer ses faiblesses », a-t-il indiqué à ce sujet.