Issue d’une famille de joailliers, Maral Artinian ne fait pas exception. Chez l’entrepreneure d’héritage arménien, la vocation est bien présente, et avec celle-ci, un désir ardent de construire sa propre histoire. En 2014, elle décide de créer sa marque : Marli. « Le nom Marli est mon surnom et représente la partie “fun” en moi. C’est ce que je voulais trans- mettre à mes clientes », explique la designer.
« Je voulais créer une ligne de bijoux pour les femmes qui achètent pour elles, avec une touche plus moderne et des designs minimalistes. » C’est donc d’abord à New York qu’elle décide de se lancer, dans des corners chez Bloomingdale’s ou encore chez Saks Fifth Avenue. L’entreprise se pérennise et, pendant la pandémie en 2020, Maral décide de faire évoluer ses objectifs. « Je cherchais la proximité avec les clientes, j’ai donc franchi le pas et ouvert une boutique à New York puis à Dubaï. »
Aujourd’hui, pas moins de douze boutiques à travers le monde affichent fièrement le nom de Marli. Et Maral Artinian ne s’arrêtera pas en si bon chemin, elle envisage d’ouvrir deux nouveaux emplacements d’ici 2024. Un développement fulgurant, d’autant plus que la production reste entièrement « in house ». La fondatrice de Marli gère l’entreprise avec ses deux frères. Un investissement ainsi conséquent en matière de production, très peu commun dans l’industrie de la mode et du luxe, mais extrêmement important pour Maral qui tient à garder l’affaire familiale.
L’entrepreneure arménienne et fondatrice de Marli est aux commandes de la direction artistique. Elle crée tous les designs, définit la vision de la marque et les campagnes publicitaires. « Marli est inspirée par la ville moderne. Elle puise son inspiration à New York, où elle est née. Mais notre plus grande source d’inspiration, ce sont les femmes pour qui nous créons les pièces. Il faut les regarder attentivement et comprendre leurs besoins afin de leur offrir le bijou qui est en accord avec leur art de vivre dans un souci d’excellence, explique Maral Artinian. Le design ne doit pas être seulement es- thétique, il doit provoquer une émotion. » Dans cette optique, la designer travaille au quotidien pour créer cette magie. Avec un sens du détail irréprochable, nerf de la guerre de la joaillerie haut de gamme, les pièces créées captivent les femmes indépen- dantes, les power women. Ces femmes qui savent ce qu’elles veulent. Pour Maral, rien de plus essentiel que de communier avec ses clientes, friandes de beauté et de modernité. « L’ADN de Marli, c’est le magnétisme, le dynamisme, le travail minutieux et avant tout la joie de vivre. Cette marque incarne le “happy luxury”. »
Cette dynamique, c’est dans les douze, et bien- tôt quatorze boutiques que les femmes modernes peuvent s’y retrouver. « Il a fallu de longues années de détermination pour créer le bijou parfait. Mon souhait aujourd’hui, ce n’est pas d’ouvrir une boutique dans chaque capitale du monde. C’est de conquérir le cœur des femmes pour en faire des « Marli women » ! »
KABDEL MEDIA
