Qualifié pour les demi-finales à Wimbledon, après un gros duel avec Christopher Eubanks, le Russe Daniil Medvedev est revenu sur cette rencontre, avant de se pencher sur la suivante contre Carlos Alcaraz, numéro 1 mondial.
Daniil Medvedev a bataillé. Mais le Russe a fini par s’en sortir. Ce mercredi, en quarts de finale de l’édition 2023 de Wimbledon, le 3eme joueur mondial, tête de série n°3, a éliminé le très surprenant Américain Christopher Eubanks, 43eme joueur mondial, en cinq manches (6-4, 1-6, 4-6, 7-6 (4), 6-1) et 3h00 de jeu. Pour s’offrir le droit de disputer la toute première demi-finale de sa carrière sur le gazon londonien. Mais cette rencontre contre Eubanks n’a clairement pas été de tout repos.
Et le principal intéressé l’a volontiers admis, lors de la traditionnelle conférence de presse d’après-match et dans des propos rapportés par l’AFP : « Cela a été un match très difficile. A un moment, j’étais très proche de le perdre. » Le moment le plus complexe a certainement été lors du quatrième et avant-dernier set, lorsque le Russe, mené deux manches à un, a été poussé jusqu’au tie-break.
« Si je joue à 100%, j’ai mes chances »
« Il y a un moment dans le match où j’ai commencé à perdre à peu près tout, la concentration, la dynamique du match, ce qui peut arriver évidemment, à ce niveau. Et Chris jouait bien. Mais je suis heureux d’avoir pu me ressaisir et élever mon niveau pour gagner », a notamment ajouté le numéro trois mondial. Son prochain adversaire ne sera autre que l’Espagnol Carlos Alcaraz, numéro 1 mondial et tête de série n°1. A ce sujet, Medvedev a également confié : « Evidemment, je vais parler de tactique avec mon coach. C’est intéressant de jouer quelqu’un comme Carlos. C’est un incroyable joueur. Mais j’ai joué contre beaucoup de grands joueurs dans ma carrière. J’ai réussi à gagné de nombreuses fois (…) Je vais essayer de jouer à 100% et si je joue à 100%, j’ai mes chances. »
Le Russe a mis en avant la puissance de son adversaire. Ce qui le rend, selon lui, très difficile à battre : « Quand il avait 17 ans, ce qui n’est pas il y a si longtemps, il était beaucoup moins mûr (…) et il ratait beaucoup. Tout le monde se demandait s’il arriverait à rater moins tout en produisant la même puissance. Et il y est arrivé, assez rapidement. »
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