Frank McCourt en a assez. Le propriétaire américain de l’Olympique de Marseille ne souhaite plus offrir des millions à Pablo Longoria pour le mercato.
Le « Champions Project » n’est plus qu’un lointain souvenir du côté de l’OM. Le terme avait été évoqué par Frank McCourt, lors de son arrivée aux manettes du club phocéen mais depuis, le propriétaire américain a largement revu sa copie et aujourd’hui, il n’est plus question pour lui de dépenser sans compter. C’est ce qu’il a fait comprendre à son président, Pablo Longoria, quant à lui en pleine refonte de l’effectif marseillais.
L’information a été confirmée mardi dans les colonnes de L’Équipe. Le quotidien sportif a proposé un bilan de l’engagement de Frank McCourt, avec des perspectives pas forcément très réjouissantes. D’abord parce que le mécène venu du pays de l’Oncle Sam a décidé de laisser tomber ses projets immobiliers à Marseille. Ensuite parce que, selon le média, McCourt « a un lien de plus en plus distant » avec le club. Un certain ras le bol du dirigeant semble poindre, lui qui pourrait commencer à se lasser de devoir constamment mettre la main à la poche.
Pas de rallonge
C’est pourtant ce qu’il avait encore fait cet hiver pour permettre à Pablo Longoria de recruter coup sur coup Azzedine Ounahi, Ruslan Malinovski et Vitinha. Mais quelques mois plus tard, la donne a donc changé et après une réunion avec son état major, Frank McCourt a fait comprendre au duo Longoria-Ribalta qu’il devrait se débrouiller sans faire appel au chéquier du patron. Pour tenter de conserver Alexis Sanchez ou de lui trouver un remplacement en cas de départ (libre), la direction phocéenne va donc devoir se remuer les méninges.
Le scénario estival ne l’aidera pas puisque Marseille devra en passer par deux tours qualificatifs pour savoir s’il participera ou non à la prochaine Ligue des champions. Pas la meilleure des situations pour tenter de convaincre des recrues de venir. De son côté, L’Équipe a cité plusieurs pistes pour l’OM, dont Folarin Balogun, Wissam Ben Yedder et Alexander Sorloth. Mais tous ces dossiers semblent pour l’heure bien trop compliqués et inaccessibles. À moins que Pablo Longoria ne trouve encore une parade.
KABDEL MEDIA
