Jasper Philipsen a remporté la septième étape du Tour de France, devant un Mark Cavendish qui a lâché les chevaux dans les derniers mètres, mais a abdiqué.
par M.I. avec AFP

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Le roi du sprint, c’est lui : le Belge Jasper Philipsen qui a remporté sa troisième victoire en seulement sept étapes vendredi 7 juillet à Bordeaux avec une nouvelle démonstration de force le long des quais de la Garonne. « C’est un tour de rêve pour nous, c’est déjà la troisième victoire d’étape. On peut être fier de la performance de l’équipe », a-t-il réagi au micro de France 2 à la fin de l’étape. « C’est agréable de gagner dans une équipe où il y a une bonne ambiance. On s’amuse beaucoup, tout se passe bien et on prend du plaisir », a-t-il ajouté.
Philipsen s’est imposé nettement devant le Britannique Mark Cavendish et l’Érythréen Biniam Girmay dans un sprint massif. Le Danois Jonas Vingegaard conserve le maillot jaune à l’issue de cette étape de plaine courue sous une forte chaleur.
Cavendish privé d’un succès historique
Vainqueur à Bayonne et à Nogaro, Philipsen a remporté son troisième succès depuis le départ le 1er juillet au Pays basque espagnol. En comptant ses succès l’année dernière en fin de Tour à Carcassonne et sur les Champs-Élysées, le Belge s’est même imposé dans les cinq derniers sprints massifs disputés sur la Grande Boucle. Il a privé Mark Cavendish d’un succès historique en le coiffant dans les derniers mètres. Le Britannique, vainqueur à Bordeaux en 2010 lors de la dernière venue du Tour dans la cité girondine, vise à battre le record de victoires d’étapes dans le Tour de France qu’il partage actuellement avec Eddy Merckx (34). Le vétéran de l’île de Man a tenté sa chance dans les 100 derniers mètres mais a dû se rasseoir, foudroyé par l’effort, avant de se faire gober par Philipsen.
Après deux étapes très disputées dans les Pyrénées, le peloton a d’abord pris le temps vendredi derrière le Français Simon Guglielmi parti en échappée. Rejoint par Nans Peters et Pierre Latour, le coureur d’Arkéa-Samsic, combatif du jour, a été repris à 37 km du but. Les deux autres Français ont poursuivi leur effort et Latour a été le dernier à se faire avaler par les équipes de sprinteurs, à 3,5 km de l’arrivée le long des quais de la Garonne.
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