La multinationale française spécialisée dans la publicité et la communication, compte investir 300 millions d’euros dans l’IA au cours des trois prochaines années. Un investissement important dans un secteur « prometteur » selon Arthur Sadoun, président de Publicis.
Publicis mise gros sur l’IA. Au cours de l’année 2024, Publicis prévoit un investissement de 300 millions d’euros, dans l’IA « dont 50% dédiés à la formation et au recrutement des équipes, et 50% à la technologie, via l’achat de licences, de logiciels informatiques et d’infrastructures cloud », indique le groupe dans son communiqué. Cet investissement sera financé intégralement par des économies réalisées en interne. Il « n’aura donc pas d’impact sur la marge opérationnelle du groupe en 2024 », mais sera « légèrement contributif à celle de 2025 », ont-ils ajouté. L’IA sera au cœur de leurs nouveaux projets, grâce au développement de l’intelligence chargée du traitement des données nommée Epsilon, ainsi que son activité de conseil technologique nommé Sapient. Publicis revendique aussi avoir mis l’IA au cœur de son organisation depuis 2018, grâce à son utilisation constante au sein de la société. Un investissement revendiqué dans l’IA, bien avant la popularisation de ChatGPT, symbole des programmes d’IA génératives qui se sont multipliées depuis fin 2022. « Puisque nous avons commencé très tôt, nous sommes devenus très tôt très sérieux sur le sujet », a souligné Arthur Sadoun, président de Publicis, rappelant que son groupe avait investi 8 milliards d’euros ces huit dernières années dans les acquisitions d’Epsilon et Sapient. « C’est ça qui nous donne cette longueur d’avance aujourd’hui », car « l’IA, dans une entreprise qui n’est pas adaptée, cela ne sert à rien », a-t-il expliqué. Grâce à cet investissement de 300 millions d’euros, l’ensemble des données que possède le groupe seront désormais regroupés sous une seule entité baptisée CoreAI, dont les capacités seront progressivement déployées au cours de l’année 2024. Ses premières fonctionnalités seront même visibles dès le mois de mai, lors du salon VivaTech à Paris.
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