Loin des festivaliers, loin des estivaliers, on s’accorde une escapade de star au Martinez Hôtel Cannes. On veut souffler, on veut s’échapper, on veut rêver, au cœur de l’automne, l’heure est à apprécier des moments d’apaisement. Le casting ? Un palace des Années Folles, un restaurant 2* au Michelin, un Spa luxueux signé Carita, des appartements penthouse dédiés à deux grandes personnalités du cinéma : Isabelle Huppert et Thierry Frémaux, qu’on ne présente plus, des œuvres d’art disséminées de partout, des vues magiques sur la Grande Bleue…Le Martinez Hôtel Cannes incarne toute l’essence de la Côte d’Azur. A vos valises !
Cette exubérance, cette envie de croquer la vie à pleines dents en savourant tous ses fruits exquis, cette Histoire charnelle avec les légendes d’hier et d’aujourd’hui et, en même temps, cette nature brute généreuse, cet amour du terroir et des artisans locaux…Cannes est bien plus qu’un cliché ! D’ailleurs, il faut bien un festival de cinéma à portée internationale pour rendre compte de cette ville de caractère. Français et étrangers sont d’accord : ils partagent la même passion pour ce haut lieu de villégiature. Nul besoin de traverser un océan quand on peut goûter à la volupté sur nos terres. Le paquebot cannois déroule son tapis rouge d’expériences cousues mains à ses guests royalement accueillis.
Ne vous fiez pas au code couleur, car derrière la façade blanc immaculé parcourue de balcons d’époque en fer forgé peints en bleu, et le lobby cathédrale renvoyant d’entrée à la monumentalité de l’établissement érigé en 1929, il y a bien l’intention de vous installer dans un cocon. Chaleureux, délicieux, soyeux. Dans ce monde merveilleux, on est d’abord sensible à la décoration signée Pierre-Yves Rochon (Waldorf Astoria Beverly Hills, Four Seasons George V, Hôtel Savoy à Londres…), l’architecte dévoile l’étendue de son talent en une vision : la réception. Lustre magistral ruisselant telle une cascade, cheminée de marbre, tapis bleu azuréen tout en rondeur, volumes ultra généreux…L’opulence y côtoie l’épure.
La lumière baigne à tous les étages. Le designer a donné un élan de jeunesse au cinq étoiles bientôt centenaire. Et au milieu de cette somptueuse scénographie…des bidons de lessive empilés. Sacrilège ? Faute de goût, travaux ? Il n’en est rien !
Rien de tout ça. Ces produits ménagers présentés derrière une vitrine sont, en réalité, des œuvres exposées de l’artiste britannique Damien Hirst. Baptisée « Interactions Damien Hirst au Martinez », le plasticien partage son univers déjanté et onirique le temps d’un parcours culturel. A travers vingt œuvres, il sème des messages sur la vie, interpelle sur la société de consommation. Aucune destruction cette fois pour celui qui n’hésite pas à démolir ses installations, ici, il est possible de devenir l’acquéreur de son coup de cœur artistique. Les barils de lessive vous coûteront quelques 200,000 euros…Cannes, c’est la démesure aussi !
De la démesure au raffinement, il n’y a qu’un pas. Ou plutôt une montée des marches. Les chambres au nombre de 410, dont nombreuses offrent une vue sur la mer et sur la Croisette, gardent cette harmonie de tons ciel et lactescent. A l’intérieur, il est question de vous faire vivre un rêve méditerranéen, tout en douceur et élégance. De style art déco contemporain, les intérieurs s’habillent de céramiques, de mobilier azuré et de portes miroirs coulissants dans les salles de bains. Pas de surcharge, juste ce qu’il faut en accessoires décoratifs pour sublimer l’espace.
Alors que l’on défait ses malles, on ne peut que voir défiler dans sa tête la liste d’étoiles, hôtes d’un soir ou d’une quinzaine cannoise. L’autre base arrière des stars a abrité Sophia Loren, Alain Delon, Francis Ford Coppola, Madonna…Tout le gratin est passé par là.
De quoi nourrir l’envie de choisir l’un des appartements d’exception comme point de chute automnal. A la Suite d’une rénovation à 150 millions €, l’hôtel appartenant au géant Hyatt a ouvert deux nouveaux penthouse qui font courir toute la faune VIP de la planète. Agencés tels des appartements, ils s’étalent sur une superficie d’environ…14 000 m² ! Si, si. Ce qui les place parmi les plus grands du monde. L’un rend hommage à l’icône du cinéma français, Isabelle Huppert, dont l’aura ne cesse décidément pas de grandir, le second est une révérence à Thierry Frémaux, figure indissociable du Festival.
Décor crème sur crème, touches de doré, immenses salons circulaires, oreillers en soie, dressing avec tapis à imprimé léopard et pouf blanc XXL, tables en marbre, articles de toilette Fragonard, terrasses panoramiques coiffées de l’enseigne géante Majestic, boudoir masculin, féminin…Ces deux chefs-d’œuvre nous emmènent au firmament de l’hôtellerie. Forcément plus accessible hors festival, les penthouse se prêtent à nos plus belles célébrations de vie. De la réunion familiale au tête à tête romantique avec l’idée de se déclarer « officiellement » ou l’envie de fêter un anniversaire symbolique, un moment fort de sa carrière, les occasions ne manquent pas de vouloir immortaliser ses tranches de vie dans ces appartements frappés du sceau de l’exclusivité.
En extension à ce bonheur, l’Oasis Spa. Un nom évocateur de mille délices. Le palace s’est associé à Carita, incarnation ultime de la beauté à la française depuis les années 60. Et pour une fois, il n’y a aucun déséquilibre dans ce « mariage », car les deux griffes jouent dans la même catégorie en termes de glamour, renommée et distinction. Le Martinez comme Carita ont bien des histoires de tapis rouge en commun. D’inaugurations en vernissages, de défilés en avants premières, de stars séjournant discrètement ou pas, de mises en beauté en cocktails … ces temples offrent le sentiment d’être toujours sous les feux des projecteurs.
Ici, au milieu d’oliviers centenaires en pot, on réserve ses protocoles de pointe pour un pur moment de bien-être. Sept salles de soins esquissées tels des bulles ouatées, invitent à se délasser en beauté. Parmi les protocoles uniques à la marque parisienne, le Ballet Métamporphic conçu à quatre mains avec le massothérapeute Daniele Beniamini, notoire pour son suivi des étoiles et du corps de ballet de l’Opéra de Paris. Féru de pharmacopée, il a imaginé un massage minutieusement chorégraphié où chaque geste est une danse manuelle libératrice. Les thérapeutes exécutent cette rythmique par des gestes profonds pour travailler la mobilité des muscles. L’équilibre parfait entre force et douceur. Le corps est détendu, offrant une sensation de légèreté, infusé d’une nouvelle énergie.
Pimpant, pimpante, on revêt un look casual chic pour aller s’attabler au restaurant La Plage du Martinez à présent supervisé par le talentueux Chef Jean Imbert. La jeune toque n’a pas peur des adresses de légendes occupant toujours le devant de la scène. Quand il n’officie pas au Plaza Athénée, l’ex-Top Chef, investit la French Riviera. Confortablement installés dans vos fauteuils de réalisateur avec les noms gravés des plus grands mythes du septième Art, de Liz Taylor à Marlon Brandon, vous goûterez des mets délicats, réinterprétant de manière créative le répertoire méditerranéen. Ici, et pas à Naples, vous savourez la meilleure pizza de votre vie, la pizza PW aka Pharell Williams aux tomates cerises rôties aussi juteuses que sucrées.
La carte – avec ses illustrations rétro, ressemble à une affiche de cinéma – comble tous les palais et les gourmets les plus exigeants : des fleurs de courgettes farcies à la ricotta et la daurade de la Riviera et au tartare de thon basilic & riz croustillant en passant par le croque-caviar crème crue, le melon givré à la glace au calisson ou le clafoutis aux pruneaux à la mamie…Jean Imbert n’a pas raté son baptême cannois. On aime aussi les boiseries esprit yachting côté salle et terrasse qui ajoute du cachet à ce spot déjà prisé des voyageurs et locaux.
Le Martinez Cannes, un hôtel nommé désir…
Pour aller plus loin :
Martinez Hôtel Cannes In The Unbound Collection By Hyatt
73, Boulevard de la Croisette
06400 Cannes
Tél.: +33 0 4 93901234
Carita Spa L’Oasis
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