Rybakina n’en demandait pas tant

Elena Rybakina toujours en course pour un éventuel doublé. Vainqueur de la dernière édition du tournoi, la jeune joueuse kazakhe de 24 ans peut continuer de rêver à soulever le trophée pour la deuxième année consécutive. Elle abordera de surcroît son prochain match, contre Ons Jabeur ou Petra Kvitova, en ayant eu le privilège d’économiser ses forces. Lundi, en huitièmes de finale contre Beatriz Haddad Maia, la numéro 3 mondial et tenante du titre a en effet profité de l’abandon de la Brésilienne dans la première manche pour valider de manière expéditive son billet pour un deuxième quart de finale de suite à Wimbledon, elle qui participe pour la troisième fois de sa carrière à l’épreuve cette année (en 2021, pour ses débuts, elle s’était arrêtée en huitièmes de finale).

La demi-finaliste du dernier Roland-Garros a été contrainte de jeter l’éponge au bout de cinq jeux seulement. Rybakina, après avoir réussi d’entrée le break, menait alors 4-1. A 3-1, la numéro 13 mondiale avait ressenti une vive douleur au niveau d’une hanche. Comme paralysée, elle s’était fait manipuler immédiatement pour le physiothérapeute du tournoi. Un jeu plus tard, elle avait alors essayé de voir si elle pouvait poursuivre la rencontre, et a malheureusement rapidement eu la réponse.

Rybakina : « Triste pour Beatriz mais heureuse de passer un tour »

A son plus grand regret mais aussi au désespoir de son adversaire, qui aurait préféré l’emporter à la régulière. « C’est toujours dommage de gagner un match comme ça, a d’ailleurs avoué Rybakina ensuite. Je suis assez triste pour Beatriz, mais heureuse de passer un tour. » Heureuse, la Kazakhe peut l’être aussi de son début de match, qui l’avait vu dominer nettement la Brésilienne, alors pas du tout diminuée. « J’ai bien débuté, je me sentais bien dans mes frappes, mais maintenant, j’attends le tour suivant », a ainsi avoué Rybakina, qui avait atteint la finale de l’Open d’Australie en début d’année, avant d’en faire de même à Miami et de remporter Indian Wells et Rome. Après ce coup de pouce involontaire d’Haddad Maia lundi, elle s’est rapprochée encore un peu plus d’un nouvel exploit.