De son propre aveu, Tony Yoka a eu du mal à digérer son divorce avec Estelle Mosely et tout particulièrement sa séparation avec ses enfants.
Tony Yoka s’apprête à effectuer son grand retour sur un ring. Neuf mois après avoir concédé sa deuxième défaite en carrière contre Carlos Takam, le poids lourd affrontera, samedi, Ryad Mehry à New York. Avec la ferme intention de relancer une carrière au point mort. Depuis son dernier combat, le champion olympique a tout changé ou presque. Il s’est ainsi séparé de son entraîneur historique, Virgil Hunter, pour travailler avec Don Charles.
« Oui, Virgil Hunter n’est plus mon entraîneur. Je n’avais rien contre lui mais j’avais besoin d’autre chose et pas seulement en matière de coaching, a-t-il expliqué dans les colonnes du Parisien, ajoutant: « Je m’entraînais aux États-Unis, j’étais tombé dans une certaine routine, trop loin de ma famille et de mes enfants. Mes derniers camps d’entraînement là-bas ont été très compliqués. Je n’avais plus l’envie. Ma première volonté a été de vouloir me rapprocher des miens.»
Ces deux dernières années, c’était très compliqué
Tony Yoka a en effet quitté Los Angeles pour s’installer à Londres. Un choix dicté donc par la volonté de se rapprocher de ses deux premiers enfants, Ali et Magomed, fruit de sa relation avec Estelle Mosely. Le couple avait annoncé son divorce en novembre 2021 et cette rupture a été particulièrement douloureuse pour le boxeur, éloigné de ses enfants. « J’avais une certaine routine que j’ai perdue après mon divorce parce que mes enfants sont restés en France. Ces deux dernières années, c’était très compliqué de partir aux États-Unis et de voir mes enfants tous les trois mois, a-t-il confié au Journal du Dimanche. Il faillait que je me rapproche géographiquement d’eux. Londres est à deux heures et quart de Paris, donc je rentre pratiquement tous les week-ends. »
Autre changement récent, la naissance d’un troisième enfant, un petit garçon nommé Souleymane, arrivé le 21 avril dernier, alors qu’il n’avait pas évoqué de nouvelle relation. « La naissance d’un enfant reste merveilleuse. Là, depuis le mois d’avril, tout s’enchaîne positivement dans ma vie. J’ai toujours été très ‘famille’. Ça me fait du bien », a-t-il précisé à ce sujet.
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