Bonjour Largo. Vous lisez Forbes ?
LARGO WINCH : Bien sûr !
Êtes-vous attentif à votre position dans les classements de milliardaires ?
L.W. : Absolument pas.
Vous semblez très sensible auxthèmes émergents dans la société…
L.W. : Nous vivons une période de transition, qui ne s’y intéresse pas ?
Vous croyez à la théorie du ruissellement ?
L.W. : Aucun économiste sérieux n’accorde de crédit à cette théorie. D’ailleurs, à l’inverse de l’eau, l’argent a plutôt tendance à remonter les pentes.
Vous comprenez le rejet que peut susciter le club des milliardaires dont vous faites partie ?
L.W. : Je ne fais partie d’aucun club et j’ajouterais que chaque personne sur cette planète est unique en son genre… Alors, vous pouvez imaginer ce que je pense des généralités. Cela dit, certains peuvent en agacer d’autres.
La philanthropie peut-elle endiguer ce phénomène ?
L.W. : Peut-être, mais je n’en suis pas persuadé.
Le phénomène MeToo a-t-il changé votre rapport aux femmes ?
L.W. : Depuis mon accession à la tête du Groupe en 1990, 5 divisions sur 13 sont tenues aujourd’hui par des femmes, dont un poste reste toujours à pourvoir. J’ai répondu à votre question ?
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