« Un pays qui n’en a rien à fou**e », le constat cinglant de Pierre Ménès avant le Mondial 2023

Dans un peu plus de quinze jours, va débuter la Coupe du monde 2023. Au même titre que les autres nations participantes, l’équipe de France féminine va se rendre du côté de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande pour disputer la compétition. Pour les supporters tricolores restés dans l’Hexagone, il sera possible de suivre les matchs des tricolores puisque France Télévisions et M6 ont trouvé (dans la douleur) un accord de diffusion avec la FIFA. Quatre ans après le Mondial 2019 qui s’était déroulé en France, certains estiment que l’engouement du public autour de l’aventure des Bleues n’aura rien à voir.

Sur sa chaîne YouTube, Pierre Ménès n’a pas fait de langue de bois au moment de donner son avis. Évoquant d’abord le parcours à venir des filles d’Hervé Renard, le journaliste s’est montré assez prudent. « L’équipe de France sans (Marie-Antoinette) Katoto et avec une (Kadidiatou) Diani probablement très amoindrie par sa fracture de la clavicule, je pense que ça va être très compliqué. Parce qu’avec cette équipe de France, on l’a toujours vu dans les grandes compétitions, à un moment donné ça coince offensivement. Je pense qu’une place en demi-finales sera déjà un bon résultat. »

« Je n’ai pas le goût du supplice »

Quant à ce fameux engouement, l’ancien du Canal Football Club n’y croit pas. Du moins pas à l’échelle de 2019. « Tu ne peux pas comparer une Coupe du monde qui a eu lieu en France et une autre qui va avoir lieu en Nouvelle-Zélande. Dans un pays qui n’en a quand même rien à foutre du football féminin. Je pense que déjà, au niveau de la FIFA, c’est une idée du démon. Et s’étonner derrière que cette Coupe du monde mette tant de temps à trouver des diffuseurs télé, ça aurait peut-être dû les interpeller. Mais non. Encore une fois, le règne du fric a fait la différence. Très franchement à mon niveau, je regarderai les matchs des Bleues. Le reste, je n’ai pas le goût du supplice. »