Les bijoux à l’esthétique poussée sont produits uniquement à partir de diamants de synthèse et d’or jaune, rose ou blanc, 18 carats, recyclé.
Éthique et chic
Maison parisienne lancée en 2022 par la créatrice franco-anglaise Julia Fitzpatrick, Veins est une entreprise familiale qui allie la passion des bijoux à la préservation de l’environnement. En effet, Julia Fitzpatrick a étudié le développement durable à Oxford avant de s’installer à Paris. Alors que la période du Covid génère une forte prise de conscience, elle décide de lancer sa maison de joaillerie éthique aidée par son frère Edwin en tant qu’investisseur financier. Elle commence alors à dessiner ses bijoux et à imprimer en 3D les prototypes en résine pour estimer les proportions et dimensions. Après cet usage des nouvelles technologies, les bijoux sont toutefois fabriqués à l’ancienne dans des ateliers parisiens ou s’exerce le rattrapage, le polissage et le sertissage manuel. La maison VEINS n’utilise que de l’or 100 % recyclé possédant le label RJC Chain-of-Custody (CoC) Certification (Responsible Jewelry Council) et des diamants de laboratoire fournis par une grande maison d’Anvers, auditée et certifiée carbone neutre. Ces pierres sont produites grâce à de l’énergie renouvelable et, pour chaque diamant acheté, un arbre est replanté dans la mangrove de Madagascar.
Les bijoux Veins
Julia Fitzpatrick a souhaité se distancer de la notion de collections qui impliquent de produire sans cesse. La base de VEINS, c’est l’octogone biseauté déposé par la marque à l’INPI autour duquel se développe son concept. Ainsi, les bagues qui sont véritablement le produit phare de la marque possèdent cette forme géométrique à la fois particulière et facile à porter seule ou en accumulation. De fait, VEINS promeut une consommation consciente, sans rabais pour les événements majeurs comme le black Friday, la Saint Valentin ou la fête des mères, mais à prix justes. Nombreux sont les futurs mariés qui craquent pour une bague de fiançailles VEINS, puis qui achètent leurs alliances à la créatrice. Ils peuvent les choisir identiques, car les bijoux sont unisexes. La personnalisation est également possible, notamment au niveau de la couleur et de la forme du diamant. Mais on reconnaît toujours VEINS grâce à ses codes comme l’octogone et le diamant en poire avec son chaton qui tient la pierre de manière aérienne pour que l’on ne voie qu’elle. Le modèle emblématique Octo Double Poire a d’ailleurs été exposé au Secret de Bijou à Paris qui réunissait 250 bijoux précieux de créateurs en novembre dernier.
Briller sans culpabilité
Les bijoux VEINS sertis de magnifiques diamants de laboratoire coûtent évidemment moins cher que si le diamant était naturel, pour une qualité et une brillance équivalente, voire supérieure. Tous les diamants Veins sont de qualité VS1 et au-delà, certifiés IGI (International Gemmology Institute) qui maintient des standards de qualité identiques aux diamants extraits dans les mines. Ainsi, la jeune génération préfère briller avec un gros diamant de synthèse qui coûtera dix fois moins cher qu’un diamant de mine pour le même effet visuel. D’ailleurs, la couleur et qualité sont souvent supérieurs car le diamant de laboratoire est créé dans un environnement contrôlé. De même, il sera possible de créer en laboratoire des diamants roses très prisés alors qu’ils sont extrêmement rares à l’état naturel. La clientèle de VEINS, basée en France, l’Europe et au Moyen-Orient, montre un engouement certain pour ces bijoux plus éthiques et tout aussi impressionnants visuellement, d’autant que le marché du diamant naturel n’est plus ce qu’il était et l’investissement n’est finalement pas rentable car le bijou perd généralement au moins 50% de sa valeur à la revente. Par conséquent, VEINS mise avant tout sur la beauté et le plaisir… qui sont finalement les valeurs premières de la joaillerie.
KABDEL MEDIA
