Le club de Strasbourg a annoncé qu’il se séparait de Massimo Cancellieri, et que Laurent Vila prendrait sa place sur le banc pour les deux prochaines saisons.
Douzième de Betclic Elite, finaliste de la Ligue des champions et éliminé au Top 16 de la Ligue des champions, Strasbourg a vécu une saison 2023-24 assez moyenne, et la SIG a décidé de changer d’entraîneur en cette intersaison. Alors qu’il lui restait un an de contrat, l’Italien Massimo Cancellieri (51 ans) va quitter l’Alsacee, un an après son arrivée en provenance de Limoges.
« La saison 2023-24 a connu de nombreux rebondissements, tant au niveau des blessures que des résultats sportifs avec néanmoins un beau parcours en BCL et en Coupe de France. La saison terminée, nous nous sommes rencontrés afin de faire le bilan et est apparu un souhait mutuel de mettre fin à notre collaboration. Je tiens à le remercier pour son travail et son investissement. Je lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière », a réagi le directeur sportif du club Nicola Alberani.
Vila veut proposer un jeu plaisant
Dans la foulée, la SIG a dévoilé le nom du successeur du coach italien, et il s’agit de Laurent Vila, qui a signé pour deux saisons. L’entraîneur français de 48 ans a été coach principal à Pau-Lacq Orthez et Cholet et assistant à Gravelines et au Mans. Après l’élimination en quarts de finale du championnat par Paris, il a décidé de ne pas prolonger son contrat à Cholet, et c’est donc un nouveau défi qui l’attend en Alsace. Un retour aux sources pour celui qui avait débuté à Colmar en tant que coach des cadets France et de l’équipe féminine en nationale 1B.
« Avant même d’intégrer l’Elan Béarnais, à la fin des années 90, j’étais à Colmar et je venais voir les matches de la SIG durant 3 ans. La SIG Strasbourg représente pour moi un club structuré, ambitieux, qui fait tout pour avoir l’équipe la plus compétitive possible et atteindre les meilleurs résultats possibles. Le défi pour moi sera de construire une équipe conquérante avec Nicola et le staff. Nous aurons l’ambition de faire évoluer l’équipe en proposant un jeu performant et plaisant pour atteindre de bons résultats. » Et retrouver les play-offs, que la SIG a manqués cette année pour la première fois depuis 2012.
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