Nouvelle étape vers la commercialisation de leurs yachts éco-responsables et autonomes pour Whisper Yachts : la société innovante française participe à la messe mondiale du Yachting à Cannes du 12 au 17 septembre 2023. Tour d’horizon d’une entreprise disruptive avec son fondateur passionné, Guy Marchal.
Lancé en 2019, Whisper Yachts tend à combler un vide sur un marché en croissance : proposer des solutions plus respectueuses de l’environnement marin et répondre à l’intérêt croissant des plaisanciers pour l’écologie. « Durant ma longue carrière d’ingénieur, j’ai eu l’occasion d’expérimenter des bateaux à propulsion électrique qui s’apparentaient davantage à des bateaux-laboratoires. Mais techniquement très intéressants ! », explique Guy Marchal, fondateur de Whisper Yachts.
« Notre objectif est de parvenir à industrialiser et commercialiser des yachts solaires électriques pour les rendre accessibles à plus de monde. Pour y parvenir, l’innovation chez Whisper Yachts consiste à agréger les technologies existantes de nombreux secteurs de pointe, comme l’automobile pour les batteries, pour les appliquer à la mer. Nous sommes les seuls sur le marché à proposer un catamaran à propulsion électrique de 15 mètres, éco-responsable et autonome, 100% commercialisable. »
Le choix du catamaran comme une évidence pour promouvoir la transition écologique et le concept de slow-cruising
Avec près de 14% de croissance annuelle, le marché du catamaran est en pleine expansion. Une dynamique concordante avec l’ambition de Whisper Yachts de se positionner sur un secteur en effervescence pour démocratiser le yacht solaire électrique. De plus, la problématique est également technique : un catamaran de 50 pieds, soit 15 mètres, est le modèle le plus adéquat pour installer des panneaux solaires, avec une résistance à l’eau plus faible réduisant son besoin en énergie.
« Nos yachts embarquent 40 m2 de panneaux solaires à bord pour alimenter la propulsion électrique qui ne provoque ni vibrations ni sons », détaille Guy Marchal. « En marge de la propulsion, de nombreux équipements et matériaux recyclables à bord concourt à l’objectif de réduire l’impact carbone de nos yachts sur l’environnement. Nous avons également porté une attention particulière sur le poids en redessinant complètement la coque des catamarans pour leur apporter un design nouveau, adapté aux technologies à bord. Notre objectif étant de réconcilier luxe, responsabilité écologique et confort de navigation tout en gardant des performances et une autonomie similaires aux bateaux thermiques, en naviguant à des vitesses agréables et raisonnables de l’ordre de 10 nœuds.
Ce concept de « slowcruising » dont nous faisons la promotion est également une manière d’apprécier davantage ce milieu marin que nous chérissons. »
Des objectifs écologiques et économiques clairs à court et moyen terme
Le salon du Yachting de Cannes sera l’occasion pour Whisper Yachts d’affirmer ses ambitions à court terme avec une première livraison de yachts début 2024. L’entreprise se donne plusieurs objectifs : commerciaux avec notamment la conquête de 10% du marché à horizon 2027, mais aussi écologiques avec l’intention de fournir des yachts 90 % recyclables d’ici 2030. « Nous sommes fiers de valoriser l’innovation et le luxe à la Française à travers le monde sur des projets qui ont du sens. Nous nous positionnons comme une société de mission, en participant activement à la transformation d’une industrie qui prend conscience des excès réalisés dans le passé. Plus largement, nous souhaitons participer à la transition des marinas avec des yachts solaires électriques qui se comporteraient à quai comme de véritables centrales, en réinjectant gratuitement l’électricité produite par ses panneaux solaires pendant les 10/11 mois d’inutilisation. De nombreux projets sont encore en cours comme le développement des 40 et 60 pieds mais aussi celui de nouveaux systèmes technologiques comme le remplacement des groupes électrogènes par des piles à combustible hydrogène et le positionnement dynamique pour éviter de poser l’ancre et abimer les fonds marins », conclut Guy Marchal.
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