Les liens vers certains sites internet sur X, anciennement connu sous le nom de Twitter, auraient été temporairement ralentis, y compris ceux vers des réseaux sociaux rivaux et des organisations de presse qui ont rapporté des informations peu flatteuses sur le propriétaire Elon Musk, selon des tests effectués mardi par le Washington Post. Cependant, la plateforme a semblé rapidement faire marche arrière après la notification du ralentissement.
Les utilisateurs qui cliquaient sur un lien vers Threads, Bluesky, le New York Times ou Reuters devaient attendre environ cinq secondes avant d’accéder aux pages internet, selon les tests du Washington Post (les journalistes n’ont pas été en mesure de déterminer quand cela a commencé à se produire). Toutefois, après que le journal a publié son article en ligne mardi 15 août, les journalistes ont constaté que les vitesses d’accès étaient redevenues normales.
Threads et Bluesky sont des concurrents directs de X et sont tous deux présentés comme une alternative à X pour les utilisateurs mécontents de la plateforme d’Elon Musk. Le Times et Reuters sont deux organes de presse qui ont été directement pointés du doigt par Elon Musk, qui a qualifié le Times de « propagande » et de « diarrhée ».
Le porte-parole du Times, Charlie Stadtlander, a déclaré au Post que la publication avait également remarqué le ralentissement de l’accès, mais n’a rien entendu de la part de X. Une source anonyme a déclaré que l’organisation de presse avait remarqué une baisse du trafic en ligne en corrélation avec le prétendu étranglement.
Users who clicked a link to Threads, Bluesky, the New York Times or Reuters were made to wait about five seconds before getting access to the webpages, the Post’s tests found (reporters were unable to determine when this began occurring).
Substack, Instagram et Facebook auraient également été ralentis, mais de nombreux autres sites, dont le Post, Fox News, Mastodon et YouTube, ne l’ont pas été. Selon le Post, ce sont les utilisateurs du forum Hacker News qui ont été les premiers à découvrir le ralentissement.
Depuis qu’Elon Musk, qui se décrit comme un « absolutiste de la liberté d’expression », a acquis Twitter (qu’il a depuis rebaptisé X) en octobre 2022, il a pris diverses mesures visant apparemment à s’en prendre à ceux qu’il n’aime pas. En décembre, X a interdit un compte appelé ElonJet qui suivait ses vols en jet privé, bien que ce compte soit toujours actif sur des sites de réseaux sociaux dont il n’est pas le propriétaire. Il a également banni temporairement de la plateforme des journalistes, dont Donie O’Sullivan de CNN, Ryan Mac du New York Times et Aaron Rupar, un ancien journaliste de Vox News, après qu’ils aient publié des informations peu flatteuses à son sujet. Lorsque Meta a créé une plateforme de réseaux sociaux concurrente dans le but explicite de s’approprier le marché de Twitter, Elon Musk a publiquement défié Mark Zuckerberg, PDG de Meta, dans un combat en cage. Mark Zuckerberg a accepté le défi, mais Elon Musk aurait refusé d’accepter les conditions.
En plus de s’en prendre à ses adversaires, Elon Musk a pris de nombreuses autres décisions impopulaires depuis qu’il est à la tête de Twitter, notamment en imposant des limites au nombre de messages que les utilisateurs peuvent consulter ou au nombre de messages directs qu’ils peuvent envoyer en une journée, et en transformant le système de vérification des utilisateurs de la plateforme en une adhésion payante.
Article traduit de Forbes US – Auteur : William Skipworth
<<< À lire également : Twitter prend de nouvelles mesures pour faire revenir les annonceurs >>>
KABDEL MEDIA
