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Aqemia a été fondée en 2019 par Maximilien Levesque et Emmanuelle Martiano, un ancien chercheur du CNRS et une ingénieure de formation passée chez BCG. Au programme : de la physique théorique mêlée à une intelligence artificielle générative permettant de prédire l’efficacité de molécules thérapeutiques et concevoir des candidats médicaments pour une variété de maladies graves. Certains tests sont menés en oncologie et d’autres domaines thérapeutiques vont être ciblés prochainement (immunologie, inflammation ou encore maladies du système nerveux central).
Après un premier amorçage d’un million d’euros en 2019, la biotech parisienne a bouclé deux séries A d’un total de 60 millions d’euros : une première moitié en 2022 et la seconde levée en janvier dernier auprès de Wendel, d’Eurazeo, de Bpifrance et Elaia Partners. Ces fonds lui permettront, entre autres, de développer sa plateforme de design de molécules thérapeutiques et la déployer à plus grande échelle.
« En 2024, notre ambition est de développer notre portefeuille propriétaire de programmes thérapeutiques en les amenant aux portes de la clinique ; à structurer une organisation d’échelle internationale avec une équipe qui continue de grandir ; et nourrir notre plateforme technologique qui bénéficie des synergies entre tous nos programmes thérapeutiques », commente Maximilien Levesque, cofondateur et CEO d’AQEMIA.
Aqemia a déjà signé des contrats avec le 2e laboratoire français, Servier, mais aussi Janssen, filiale du géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson, ainsi qu’un plus récent partenariat stratégique de 140 millions de dollars avec Sanofi.
KABDEL MEDIA
