Lors de l’arrivée de la deuxième étape du Tour de France dimanche à Saint-Sébastien (Espagne), plusieurs coureurs ont constaté des crevaisons. Ils dénoncent des jets de clous et punaises sur le parcours.
Par Lise Lacombe pour Le Point

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« Merci pour ce genre de connerie humaine. » C’est avec un message sur Twitter que le coureur Lilian Calmejane est sorti de ses gonds dimanche. Le cycliste s’en prend ainsi aux personnes qui auraient mis des clous et des punaises sur le parcours de la deuxième étape du Tour de France, non loin de l’arrivée de la deuxième étape à Saint-Sébastien, en Espagne.
« Sachez qu’on peut tomber et se faire très mal avec vos conneries, bande d’abrutis », a-t-il fustigé. Et le coureur d’Intermarché-Circus-Wanty n’est pas le seul dans ce cas-là. Dimanche, plusieurs coureurs ont constaté des crevaisons de leurs pneus lors de l’arrivée de l’étape du jour.
Merci pour ce genre de connerie humaine … je pense ne pas avoir été le seul victime de crevaison dans le final … sachez qu’on peut tomber et se faire très mal avec vos conneries bande d’abrutis … �� pic.twitter.com/IoTMolFKgO
— Lilian Calmejane (@L_Calmejane) July 2, 2023
Dans les commentaires, le coureur Oliver Naesen fait le même constat tandis que Jonas Rickaert a publié une photo de la roue de son vélo sur laquelle on peut y voir une punaise enfoncée. Sa photo est accompagnée d’un message : « S’il vous plaît les gars, ne faites pas ça. »
Des actes de malveillance réguliers
La présence de clous expliquerait donc la série de crevaisons qui a marqué la fin d’étape remportée par Victor Lafay. Selon l’Est républicain, du côté des gagnants du jour, l’équipe Cofidis, l’heure était aux interrogations. Le leader du groupe Guillaume Martin a expliqué se demander « s’il n’y avait pas des gens qui ont balancé des punaises ou autre chose », rappelant qu’ils étaient trois coureurs de la même équipe « à avoir crevé au même endroit ».
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Ce ne serait pas la première fois que de tels actes de malveillance seraient commis. Des clous avaient notamment été jetés sur la route de Valence en 1996. En 2012 également, une trentaine de coureurs du peloton avaient subi des crevaisons en raison de clous de tapissiers jetés sur la route.
KABDEL MEDIA