On connait la journaliste Laura Tenoudji, mais nous avons souhaité partir à la rencontre de la passionnée d’entrepreneuriat à la française. Visage familier des Français depuis plus de 20 ans à travers le rendez-vous leader des matinées, Télématin, elle a de multiples casquettes et est passionnée depuis toujours par l’innovation. Que ce soit au travers de podcasts, d’émissions ou encore d’évènements, elle transmet une énergie folle à ceux qui l’écoutent. Portrait d’une femme déterminée et enthousiaste.
Après son master d’histoire à Paris Nanterre, Laura Tenoudji, parvient à convaincre William Leymergie lors d’un bref entretien et elle rejoint très vite le rendez-vous phare des matins du service public. Elle a 21 ans et devient la « spécialiste web » de l’émission. Une aventure qui débute en 2000 et se poursuit encore aujourd’hui. Dès ses premiers pas, elle a pour mission de décrypter et démocratiser le web auprès du grand public en pleine explosion d’internet. À l’époque, Télématin propose le premier site internet dédié à une émission de télévision et Laura Tenoudji se voit confier la tâche de trouver des informations en direct. Dès ses premiers pas, innovation et digital sont la marque de fabrique de la jeune femme !
Même si Laura Tenoudji considère Télématin comme sa « famille », à laquelle elle demeure fidèle et très attachée, elle mène de front de nombreux projets et anime ou conçoit d’autres émissions, d’autres rendez-vous… Depuis deux ans, elle présente l’émission culturelle de TV5 Monde « 400 millions de critiques », qui décrypte l’actualité culturelle francophone. Depuis l’automne dernier, la journaliste intervient aussi dans la matinale des week-ends sur Europe 1, où, là encore, elle s’exprime sur des sujets liés au digital, à l’innovation et à la culture.
« Laura du web », son surnom, ne s’arrête pas là : passionnée par l’entrepreneuriat, la journaliste a une mission qui lui tient à cœur : dénicher les talents de demain et les présenter au grand public. Elle a donc développé toute une série de contenus (podcasts, programmes courts tv) parfois avec des partenaires, comme BPI France. Son podcast « Les obstinées » met en avant les femmes qui entreprennent. En septembre, Laura a lancé un programme court avec France 2030, diffusé sur France Télévisions : « Bleu, blanc, bouge ». Celui-ci met en lumière une innovation qui fait bouger la France. « On a beaucoup de talents en France. C’est ce que je souhaite montrer… Nous français avons parfois tendance à nous auto flageller… j’ai envie que nous soyons fiers, que l’on découvre toutes les idées qui germent ici !», explique-t-elle.
Toujours dans le même esprit, elle orchestre des « Before Work », réunions qui permettent tous les mois aux start-up d’un même écosystème de se rencontrer et de créer des synergies. À la question, « Pourquoi ne pas vous tourner vous-même vers l’entrepreneuriat ? », la journaliste répond simplement : « Je crois pouvoir dire que je suis entrepreneuse : je développe des concepts, je crée du lien, je travaille avec des équipes diverses… Si ça ce n’est pas avoir un esprit entrepreneurial ! », répond-t-elle avec un sourire. Petite-fille d’un producteur de cinéma et du président de Thompson, Laura Tenoudji a baigné dans ces valeurs d’action, de prise de risque et elle prend le meilleur des deux mondes en réunissant la culture et la technologie dans ses diverses interventions en faveur de l’entrepreneuriat. Elle participe notamment à l’événement Tech for Future, le concours qui révèle les futurs champions de la Tech tricolore. « Être journaliste, c’est être curieux et aimer les autres. Et comme je suis tombée très tôt dans le monde du digital où il y a beaucoup de créativité et de prise de risques, je me suis reconnue immédiatement dans les entrepreneurs que je rencontrais », développe Laura Tenoudji.
Où qu’on l’entende, où qu’on la regarde, on est marqué par l’enthousiasme qui caractérise cette femme qui se veut être une vraie « passeuse », un « pont » entre des mondes différents que ce soit le grand public, les start-up, les pouvoirs publics. En imaginant tous ces outils, qu’il s’agisse des podcasts, des émissions ou des événements, elle décloisonne, suscite la curiosité et parfois même le soutien pour de jeunes pousses, des start-up inconnues. Ce qu’elle aime ? « Ceux qui vont de l’avant et s’entraident… Dans le domaine entrepreneurial, il y a une très belle mentalité. Tout le monde se serre les coudes », loue la journaliste. « Que l’on soit un homme ou une femme, tout est possible si on s’en donne les moyens. Mon mantra, c’est que l’on reflète l’image que l’on a de soi ». Si Laura considère la confiance en soi comme un prérequis pour entreprendre, celle-ci ne s’acquiert pas en un claquement de doigt et demande d’essuyer des échecs ou de franchir des obstacles avant d’atteindre le but. Et la dénicheuse de talents en sait quelque chose… son programme « Bleu, blanc, bouge » est né de cette idée de transformer un échec en opportunité, d’ailleurs « malgré les premiers refus autour de ce projet, je ne me suis pas laissée abattre car ce programme me tenait trop à cœur ». Et, finalement, l’obstination a payé, car aujourd’hui le rendez-vous est visible par plus de 4 millions de téléspectateurs tous les soirs. L’animatrice à l’enthousiasme naturel refuse de faire passer des messages anxiogènes au public et se donne comme raison d’être de faire rayonner son optimisme. « je suis faite pour apporter du positif et de la bonne humeur dans tout ce que je fais. J’ai envie de motiver les gens qui me regardent et leur donner de l’envie ». En faisant rayonner les startups qui marchent et les innovations qui marqueront l’avenir de la France « Bleu, blanc, bouge » remplit parfaitement cette mission. Et avec plus d’un million d’entreprises tricolores qui se créent chaque année, ce programme a encore de beaux jours devant lui pour raconter de belles histoires entrepreneuriales !
KABDEL MEDIA
